COMPORTEMENT
De Los Angeles à Thousand Oaks, notre parcours nous amène sur les lacets serrés de Mulholland Highway, où la Z8 se montre superbement agile grâce à la répartition optimale de ses masses de 50 % à l'avant et 50 % à l'arrière.
Elle colle littéralement à la route, et la précision de la direction me permet de la placer au millimètre près sur la trajectoire idéale, ou encore d'éviter les rochers qui se sont détachés de la falaise escarpée.
HABITACLE
Le retour vers Los Angeles se faisant par les autoroutes 5 et 210, cela me permet de faire le point sur cet essai et de relever certains bémols.
Premièrement, le toit souple est à commande semi-automatique (il faut effectuer une opération manuelle pour le fermer complètement) et la lunette arrière est en plastique, ce qui détonne un peu sur une voiture de près de 200 000 $.
Deuxièmement, les instruments sont placés au centre de la planche de bord, et le tachymètre est le cadran le plus éloigné du conducteur.
Il aurait été préférable, à mon humble avis, d'inverserla position de l'indicateur de vitesse et du tachymètre.
Troisièmement, les rétroviseurs extérieurs sont chro-més, ce qui n'est pas nécessairement du plus bel effet surtout sur les voitures dont la couleur est autre qu'argent.
Ces quelques détails servent à illustrer que rien n'est absolument parfait en ce bas monde, même si la Z8 frise la perfection à presque tous les égards.