L'équipement de l'Allure semble à première vue très honnête dans la version CX, mais peut devenir très cossu si l'on opte pour une version CXL ou CXS, auxquelles il est possible de greffer quelques milliers de dollars d'options. À titre d'exemple, notre modèle d'essai proposait une chaîne stéréo avec changeur de six CD et neuf haut-parleurs, une sellerie de cuir avec sièges chauffants, un ordinateur de voyage élaboré, l'ouvre-porte de garage, un sonar de recul, des jantes de 17 pouces chromées, un toit ouvrant et plus encore. Il faut cependant savoir que sa facture totale atteignait la somme de 38 390 $, soit un prix qui se rapproche dangereusement de celui d'une Chrysler 300C.
Groupe motopropulseur
L'acheteur type de la Buick contemporaine ne s'attarde généralement que très peu à l'aspect performance de son véhicule. C'est pourquoi on retrouve encore et toujours, dans l'Allure, l'infatigable V6 de 3,8 litres à culbuteur, que Buick utilise également dans les modèles LeSabre et Park Avenue. Il n'étonne certainement pas par sa puissance, mais sa grande fiabilité, son rendement honnête et sa faible consommation d'essence apportent à cette berline une tranquillité d'esprit qu'aucun autre moteur concurrent ne peut se vanter d'offrir. Ce moteur est évidemment jumelé à une boîte automatique à 4 rapports, dont le rendement est sans histoire.
Côté mécanique, le centre d'attraction est cependant dirigé du côté de la version CXS, qui se distingue des deux autres par son nouveau moteur V6 de 3,6 litres à calage variable des soupapes, dont les 240 chevaux effectuent un superbe travail. Avec ce dernier, la voiture offre des performances fort impressionnantes, notamment au niveau des reprises. Pour atteindre 100 km/h lors d'un départ arrêté, il faut compter 7,7 secondes, et que 6,7 secondes pour effectuer l'exercice du 80-120 km/h. Cependant, en accélérant à fond à partir de 60 km/h, on a droit à un violent choc causé par la réaction rapide de la transmission, et par la grande vivacité du moteur. Très performant, ce moteur étonne également par son rendement doux et sa grande discrétion en conduite normale. Et comme le prix du carburant fait maintenant partie de l'actualité au quotidien, il faut savoir que son appétit est raisonnable, se situant autour de 12,5 litres au 100 kilomètres.
Comportement routier et éléments mécaniques
Pour celui qui affectionne la conduite sportive, prendre place derrière le volant d'un produit Buick n'est généralement pas très excitant. Ces voitures sont réputées pour leurs éléments de suspension de type « guimauve », leur direction surassistée et leurs pneus à gros flancs. Hors, l'Allure CXS se révèle être l'exception à la règle, puisqu'elle offre une conduite passablement plus dynamique que ses consoeurs. Quelques tours de roue suffisent pour réaliser que la suspension allie confort et fermeté comme aucune autre Buick. Ce n'est pas aussi ferme que celle d'une Honda Accord, mais le conducteur peut tout de même prendre conscience de ce qui se passe sur la route. En virage, le roulis est relativement prononcé, et la voiture démontre une petite tendance au survirage, qui oblige le conducteur téméraire à relâcher légèrement le pied droit. La version CXS peut heureusement être pourvue du système de contrôle Stabilitrak, qui replace efficacement la voiture dans sa trajectoire, s'il y a lieu à une dérobade.
Chaussée de pneus de 17 pouces à profil bas, cette Buick s'avère aussi très maniable, et étonne par son agilité en milieu urbain. La direction à crémaillère à assistance variable électromagnétique, demande une petite période d'adaptation, mais démontre une grande précision. J'ai cependant détesté l'immense volant, dont le diamètre se rapproche davantage de celui d'un autobus que d'une voiture.
Groupe motopropulseur
L'acheteur type de la Buick contemporaine ne s'attarde généralement que très peu à l'aspect performance de son véhicule. C'est pourquoi on retrouve encore et toujours, dans l'Allure, l'infatigable V6 de 3,8 litres à culbuteur, que Buick utilise également dans les modèles LeSabre et Park Avenue. Il n'étonne certainement pas par sa puissance, mais sa grande fiabilité, son rendement honnête et sa faible consommation d'essence apportent à cette berline une tranquillité d'esprit qu'aucun autre moteur concurrent ne peut se vanter d'offrir. Ce moteur est évidemment jumelé à une boîte automatique à 4 rapports, dont le rendement est sans histoire.
 |
| Buick Allure CXS 2005 Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Comportement routier et éléments mécaniques
 |
| Buick Allure CXS 2005 Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Chaussée de pneus de 17 pouces à profil bas, cette Buick s'avère aussi très maniable, et étonne par son agilité en milieu urbain. La direction à crémaillère à assistance variable électromagnétique, demande une petite période d'adaptation, mais démontre une grande précision. J'ai cependant détesté l'immense volant, dont le diamètre se rapproche davantage de celui d'un autobus que d'une voiture.