Sur le plan mécanique, notre voiture d'essai était équipée du quatre cylindres 2,2 litres d'une puissance de 120 chevaux. Ce moteur nous a surpris par sa souplesse, sa consommation raisonnable et des performances adéquates. Il ne faut pas confondre avec l'ancien 2,2 litres qui était nettement moins intéressant à tous les égards. Cette version "2 " du 2,2, litres s'est taillée une enviable réputation tant au chapitre des performances que de la fiabilité. Quant à la boîte manuelle à cinq rapports, ses rapports pourraient être plus rapprochés.
Le verdict de la famille
Le métier de chroniqueur automobile n'a pas que des inconvénients. Parmi les avantages, il faut naturellement souligner que l'on dispose toujours d'un ou deux véhicules d'essai dans sa cour. Souvent, le verdict de la famille concernant une voiture est un indice certain de son agrément de conduite et de sa polyvalence. Curieusement, plusieurs voitures au pedigree bien ronflant ont été négligées au détriment de modèles beaucoup plus modestes, mais plus intéressants sur le plan de la conduite ou de l'économie de carburant. Dans le cas de la Cavalier, celle-ci a vite connu la cote de popularité. Si initialement mes deux fils ont snobé son dépouillement, commenté le manque d'espace pour les pieds dans le pédalier et l'absence d'un lecteur de disque compact, ils ont rapidement appris à apprécier le comportement général de cette petite Chevrolet. De plus, l'habitabilité s'est révélée un facteur intéressant puisque quatre adultes pouvaient confortablement prendre place à bord tandis que le frugal 2,2 litres venait alléger la facture de carburant.
Au cours de notre essai, la Cavalier s'est payé plusieurs fois le trajet Montréal-Québec-Montréal. À chaque occasion, son confort a été apprécié tandis que la facture de carburant était très raisonnable.