Mon modèle d’essai était animé par le nouveau moteur ECOTEC turbo de 1,4 litre dont vous avez sûrement entendu parler. L’idée derrière ce moteur plus haut de gamme (une version de 1,8 litre sera offerte de série) est simple : c’est un minuscule moulin retenant les services d’un turbocompresseur. Ce dernier farcit le petit moteur d’un surplus d’air, lui permettant des prestations dignes d’une plus grosse mécanique… mais seulement lorsque c’est nécessaire. Une structure en aluminium et la distribution à commande variable en améliorent les performances et la consommation aussi.
Ce que ça signifie pour vous, consommateurs? Performances d’une grosse cylindrée et consommation d’une petite, dépendant de l’humeur de votre pied droit! Le petit moulin turbo a du punch à basses et moyennes révolutions, tire nettement jusqu’à la ligne rouge… et s’exprime d’une voix chaude et veloutée, jamais asthmatique. Et il faut être très attentif pour détecter un temps de réponse aussi.
Pour votre chroniqueur, la grosse déception était la boîte automatique à six rapports. Le mode manuel proposé est un brin trop lent et maladroit, et la boîte tendait à maintenir les révolutions inutilement élevées dans certaines situations. C’est peut-être une question d’un module de commande qui tente de s’adapter aux habitudes de conduite d’un journaliste, mais heureusement, une boîte manuelle à six rapports sera offerte sur la plupart des Cruze d’ici peu. Turbo ou non.
Mille fois merci Chevrolet, de permettre à nous, inconditionnels du manuel, de changer nos vitesses nous-mêmes, même avec le plus gros moteur!
Les autres reproches sont surtout mineurs et relèvent du pointilleux. Le tableau de bord orné de tissu optionnel me paraît un peu douteux : il exercera une attraction irrésistible sur le poil de chien, la peluche et tout genre de vilains trucs. Les grandes échalotes déploreront le soutien un brin insuffisant pour leur cuisse derrière le volant, et certaines commandes autour de ce dernier sembleront malcommodes au début. Et les freins, bien que précis une fois activés, nécessitent un bon effort de pied pour mordre initialement.
Au bout du compte, la Cruze donne l’impression de posséder bien des atouts et très peu de faiblesses. Si on tient compte de son prix et sa mission, elle coche toutes les bonnes cases pour le consommateur à la recherche d’une bonne affaire sur un modèle spacieux, efficace et étonnement huppé. Et on ne crachera pas sur la batterie de dispositifs de sécurité et la garantie de 160 000 km sur le groupe motopropulseur non plus!
On pourra se procurer une Cruze pour moins de 15 000 $ plus tard ce mois-ci.
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| Mon modèle d’essai était animé par le nouveau moteur ECOTEC turbo de 1,4 litre. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
Ce que ça signifie pour vous, consommateurs? Performances d’une grosse cylindrée et consommation d’une petite, dépendant de l’humeur de votre pied droit! Le petit moulin turbo a du punch à basses et moyennes révolutions, tire nettement jusqu’à la ligne rouge… et s’exprime d’une voix chaude et veloutée, jamais asthmatique. Et il faut être très attentif pour détecter un temps de réponse aussi.
Pour votre chroniqueur, la grosse déception était la boîte automatique à six rapports. Le mode manuel proposé est un brin trop lent et maladroit, et la boîte tendait à maintenir les révolutions inutilement élevées dans certaines situations. C’est peut-être une question d’un module de commande qui tente de s’adapter aux habitudes de conduite d’un journaliste, mais heureusement, une boîte manuelle à six rapports sera offerte sur la plupart des Cruze d’ici peu. Turbo ou non.
Mille fois merci Chevrolet, de permettre à nous, inconditionnels du manuel, de changer nos vitesses nous-mêmes, même avec le plus gros moteur!
Les autres reproches sont surtout mineurs et relèvent du pointilleux. Le tableau de bord orné de tissu optionnel me paraît un peu douteux : il exercera une attraction irrésistible sur le poil de chien, la peluche et tout genre de vilains trucs. Les grandes échalotes déploreront le soutien un brin insuffisant pour leur cuisse derrière le volant, et certaines commandes autour de ce dernier sembleront malcommodes au début. Et les freins, bien que précis une fois activés, nécessitent un bon effort de pied pour mordre initialement.
Au bout du compte, la Cruze donne l’impression de posséder bien des atouts et très peu de faiblesses. Si on tient compte de son prix et sa mission, elle coche toutes les bonnes cases pour le consommateur à la recherche d’une bonne affaire sur un modèle spacieux, efficace et étonnement huppé. Et on ne crachera pas sur la batterie de dispositifs de sécurité et la garantie de 160 000 km sur le groupe motopropulseur non plus!
On pourra se procurer une Cruze pour moins de 15 000 $ plus tard ce mois-ci.
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| Au bout du compte, la Cruze donne l’impression de posséder bien des atouts et très peu de faiblesses. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
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