Que vous soyez préoccupé ou non par l'appétit en carburant de ce moteur, sachez que vous aurez droit à des performances relevées qui se retrouvent normalement que sur des voitures sport de haut niveau. Il faut dire que les 340 chevaux et les 390 lb/pi de couple de ce moteur réussissent parfaitement à déplacer cette masse de 1840 kilos, tout en vous faisant presque frissonner. Elle franchit le 0-100 km/h en tout juste six secondes et effectue le 80-120 km/h en un temps similaire. D'une sonorité envoûtante, ce V8 est si puissant qu'il pousse malheureusement a des comportements délinquants. Donc, prêter votre voiture à votre fils de 17 ans serait à mon sens une grave erreur, qui pourrait avoir de fâcheuses conséquences.
Contrairement à celle offerte avec le V6, la boîte automatique de la 300C offre cinq rapports ainsi que le fameux mode Autostick, malheureusement aussi inutile que dans la majorité des voitures possédant ce gadget. Son rendement est cependant sans reproche, et le passage des vitesses se fait sans que personne ne le détecte.
Qui dit conduire au Canada dit naturellement conduire dans la neige. Par conséquent, bien conscient qu'une voiture propulsée est loin de faire l'unanimité dans les États du nord et dans notre vaste pays, les dirigeants de DaimlerChrysler ont eu la bonne idée d'offrir un modèle à traction intégrale de la 300. Disponible sur toutes les versions, cette caractéristique est à mon avis un des plus grands avantages de cette berline par rapport ses concurrentes, et ce, même si plusieurs d'entre elles sont à roues motrices avant. D'ailleurs, comme me le faisait remarquer un ami, « ça ferait un maudit bon char de police ».
Comportement
Pour plusieurs d'entre vous, il est sans doute difficile de concevoir qu'une berline grand format d'origine Chrysler, puisse offrir un agrément de conduite digne d'une grande routière allemande. Toutefois, je vous rappelle que la 300 emprunte plusieurs de ses éléments mécaniques et structuraux à Mercedes-Benz, et plus précisément au modèle de Classe E de génération précédente. Il en résulte une voiture non seulement très rigide, mais aussi fort bien équilibrée. Soyez certain d'une chose, la 300 n'a rien à voir avec toutes les berlines propulsées produites en Amérique par le passé.
Malgré une certaine fermeté des amortisseurs, la 300 offre un confort remarquable qui est appréciable en toute circonstance. Évidemment, la tenue de route s'en voit également que plus intéressante, puisque cette fermeté permet de négocier des virages à vive allure sans même ressentir de roulis. Il faut en contrepartie mentionner que la 300C fait légèrement mieux que les autres versions, en raison de pneus de 18 pouces à profil bas, mieux adaptés à la conduire sportive. Quoi qu'il en soit, la majorité des conducteurs y verront une évolution marquée par rapport à leur voiture actuelle. Pour accentuer l'agrément de conduite, la 300 également équipée d'une direction à assistance variable très précise, et sensible à la vitesse. Un diamètre de braquage moins important serait néanmoins appréciable, car effectuer un virage en U ou un stationnement en parallèle avec cette voiture est une source de stress supplémentaire, dont personne dans la société actuelle n'a besoin.
Côté freinage, il m'est difficile d'affirmer que la 300C fait mieux que ses soeurs jumelles, même si je sais que ses disques plus grands et ses étriers à doubles pistons font un meilleur travail. La raison est simplement que la voiture qui nous était prêtée semblait avoir énormément souffert de ce côté, et était aux prises avec des disques voilés, occasionnant une pédale de frein sautillante et donc, peu sécuritaire. Cependant, la version Touring qui nous était également confiée offrait une bonne puissance et une endurance de freinage impressionnante, qui ne laisse présager que de bons commentaires pour le modèle roi.
Finalement, il est difficile de croire que malgré un prix de vente débutant à 29 995 $, la Chrysler 300 est équipée de série de plusieurs systèmes de sécurité fort intéressants, comme l'antipatinage, le contrôle électronique de stabilité et l'assistance au freinage d'urgence. Évidemment, ces systèmes proviennent tous de Mercedes-Benz, et sont par conséquent éprouvés en terme d'efficacité.
Contrairement à celle offerte avec le V6, la boîte automatique de la 300C offre cinq rapports ainsi que le fameux mode Autostick, malheureusement aussi inutile que dans la majorité des voitures possédant ce gadget. Son rendement est cependant sans reproche, et le passage des vitesses se fait sans que personne ne le détecte.
Qui dit conduire au Canada dit naturellement conduire dans la neige. Par conséquent, bien conscient qu'une voiture propulsée est loin de faire l'unanimité dans les États du nord et dans notre vaste pays, les dirigeants de DaimlerChrysler ont eu la bonne idée d'offrir un modèle à traction intégrale de la 300. Disponible sur toutes les versions, cette caractéristique est à mon avis un des plus grands avantages de cette berline par rapport ses concurrentes, et ce, même si plusieurs d'entre elles sont à roues motrices avant. D'ailleurs, comme me le faisait remarquer un ami, « ça ferait un maudit bon char de police ».
Comportement
Pour plusieurs d'entre vous, il est sans doute difficile de concevoir qu'une berline grand format d'origine Chrysler, puisse offrir un agrément de conduite digne d'une grande routière allemande. Toutefois, je vous rappelle que la 300 emprunte plusieurs de ses éléments mécaniques et structuraux à Mercedes-Benz, et plus précisément au modèle de Classe E de génération précédente. Il en résulte une voiture non seulement très rigide, mais aussi fort bien équilibrée. Soyez certain d'une chose, la 300 n'a rien à voir avec toutes les berlines propulsées produites en Amérique par le passé.
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| Chrysler 300 C - Photo: Antoine Joubert - Auto123.com |
Côté freinage, il m'est difficile d'affirmer que la 300C fait mieux que ses soeurs jumelles, même si je sais que ses disques plus grands et ses étriers à doubles pistons font un meilleur travail. La raison est simplement que la voiture qui nous était prêtée semblait avoir énormément souffert de ce côté, et était aux prises avec des disques voilés, occasionnant une pédale de frein sautillante et donc, peu sécuritaire. Cependant, la version Touring qui nous était également confiée offrait une bonne puissance et une endurance de freinage impressionnante, qui ne laisse présager que de bons commentaires pour le modèle roi.
Finalement, il est difficile de croire que malgré un prix de vente débutant à 29 995 $, la Chrysler 300 est équipée de série de plusieurs systèmes de sécurité fort intéressants, comme l'antipatinage, le contrôle électronique de stabilité et l'assistance au freinage d'urgence. Évidemment, ces systèmes proviennent tous de Mercedes-Benz, et sont par conséquent éprouvés en terme d'efficacité.