Ford a annoncé quatre nouveaux rappels simultanés, affectant plus de 60 000 véhicules répartis sur sept gammes de modèles. Parmi les problèmes signalés, on retrouve des vitres qui ne se rétractent pas correctement et des caméras de recul défectueuses.
Heureusement, la plupart de ces défaillances pourront être corrigées via des mises à jour logicielles, évitant ainsi le remplacement de pièces.
Des caméras de recul toujours défectueuses
Le plus important des rappels concerne 49 399 véhicules, incluant les Ford Explorer (2020-2023), Lincoln Aviator (2020-2023) et Lincoln Corsair (2020-2022).
Sur ces véhicules, la caméra de recul ne fonctionne pas correctement, soit en affichant une image de mauvaise qualité, soit en ne s’activant pas du tout. Certains de ces modèles avaient déjà fait l’objet d’un rappel similaire, mais les corrections apportées n’ont pas réglé la situation.
Détection de dégradation de batterie : un risque d’arrêt moteur
Un autre rappel touche 12 833 véhicules, dont les Ford Bronco Sport (2021-2024) et Ford Maverick (2022-2023). Un bogue logiciel lié à la gestion de la batterie pourrait provoquer un arrêt inopiné du moteur ou empêcher le véhicule de redémarrer après un arrêt automatique (dispositif start/stop).
Ford Edge et Super Duty : des soucis d’affichage et de sécurité
Le Ford Edge (2021-2022) est également concerné par un problème d’affichage de la caméra de recul, ce qui touche cette fois 2290 véhicules. L’image pourrait apparaître distordue, blanche ou totalement absente, rendant les manœuvres dangereuses.
Enfin, neuf Ford Super Duty (2023) sont rappelés pour un souci logiciel affectant le système de rétraction automatique des vitres. Lorsque la vitre détecte un objet, elle est censée se rétracter pour éviter de pincer un occupant. Or, cette fonction ne s’active pas toujours correctement.
Ce n’est pas la première fois que Ford procède à une série de rappels simultanés. Plus tôt ce mois-ci, la marque avait rappelé huit modèles en une seule journée, principalement pour des erreurs logicielles.
Bien que ces problèmes soulèvent des questions sur la qualité des logiciels utilisés, Ford tente de limiter l’impact en évitant de remplacer des pièces physiques. L’ensemble des correctifs pourra être appliqué via des mises à jour logicielles, un moindre mal pour les propriétaires concernés.