Jeudi matin, il faut compléter les derniers tests; la voiture pourra ensuite rouler. Mais avant, on doit se diriger vers l'épreuve de design. En 20 minutes, il faut impressionner les juges en démontrant comment, au chapitre de la conception, la voiture se démarque de celle des concurrents. Les juges veulent connaître tous les détails de conception de la voiture. On a de grandes attentes pour cette épreuve ou l'ÉTS se démarque habituellement. Une fois terminé, Jude, le capitaine de l'équipe, m'avoue être déçu du déroulement de la présentation. Il n'a pas senti les juges impressionnés, ce qui lui fait craindre le pire. Peut-être ne feront-ils pas les semi-finales qui seront annoncées le lendemain.
On passe à la pesée. Résultat : 335 livres, ce qui a surpris Steven Fox, un juge cumulant plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de la course automobile : « C'est l'un des véhicules les plus légers que j'ai vus dans la compétition. » À ce chapitre, Seulement TU Delft, une équipe des Pays-Bas, a réussi à faire mieux. Tous étaient très satisfaits de ce résultat, compte tenu du fait que la réduction du poids était un objectif principal dans le développement de la formule 2008 de l'ÉTS.
On doit également vérifier le système d'échappement; il ne doit pas émettre un son de plus de 110 décibels. Tous étaient tendus, car ils savaient la voiture très bruyante. On fait un premier essai : 114 décibels. Afin d'en diminuer le nombre, on installe un embout à l'échappement, ce qui fait osciller le décibelmètre à 109,9 ! On sait maintenant qu'il ne reste qu'à passer l'épreuve de freinage pour avoir accès à la piste d'essai ainsi qu'aux épreuves dynamiques.
Chaque équipe doit également se présenter à une présentation marketing, où les participants doivent faire valoir leur projet comme s'ils s'adressaient à des acheteurs potentiels. Ensuite, ils doivent présenter un rapport comportant tous les coûts liés à la construction de leur voiture. Si elle était produite en série, elle devrait se vendre sous les 25 000 $. Pour l'équipe, ces deux étapes se sont bien déroulées.
Maintenant toutes les épreuves statiques complétées, nous pouvons aller nous reposer. Enfin, pour la plupart, car on a découvert une fissure dans une pièce majeure. Deux personnes devront passer une nuit blanche afin de la réparer pour demain. Une grosse journée nous attend : c'est le début des épreuves sur piste.
À suivre...
photo:Philippe Champoux
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On passe à la pesée. Résultat : 335 livres, ce qui a surpris Steven Fox, un juge cumulant plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de la course automobile : « C'est l'un des véhicules les plus légers que j'ai vus dans la compétition. » À ce chapitre, Seulement TU Delft, une équipe des Pays-Bas, a réussi à faire mieux. Tous étaient très satisfaits de ce résultat, compte tenu du fait que la réduction du poids était un objectif principal dans le développement de la formule 2008 de l'ÉTS.
On doit également vérifier le système d'échappement; il ne doit pas émettre un son de plus de 110 décibels. Tous étaient tendus, car ils savaient la voiture très bruyante. On fait un premier essai : 114 décibels. Afin d'en diminuer le nombre, on installe un embout à l'échappement, ce qui fait osciller le décibelmètre à 109,9 ! On sait maintenant qu'il ne reste qu'à passer l'épreuve de freinage pour avoir accès à la piste d'essai ainsi qu'aux épreuves dynamiques.
Chaque équipe doit également se présenter à une présentation marketing, où les participants doivent faire valoir leur projet comme s'ils s'adressaient à des acheteurs potentiels. Ensuite, ils doivent présenter un rapport comportant tous les coûts liés à la construction de leur voiture. Si elle était produite en série, elle devrait se vendre sous les 25 000 $. Pour l'équipe, ces deux étapes se sont bien déroulées.
Maintenant toutes les épreuves statiques complétées, nous pouvons aller nous reposer. Enfin, pour la plupart, car on a découvert une fissure dans une pièce majeure. Deux personnes devront passer une nuit blanche afin de la réparer pour demain. Une grosse journée nous attend : c'est le début des épreuves sur piste.
À suivre...
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photo:Philippe Champoux
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