Groupe motopropulseur
Fidèle au poste, c'est toujours le petit moteur 4 cylindres de 1,6 litre qui s'occupe de mouvoir la petite Hyundai. Il accomplit du bon boulot, en autant que vous n'ayez pas l'intention de conduire à la façon de Michaël Schumacher. Ce petit moteur est certes nerveux, mais atteint rapidement ses limites. De plus, le vacarme qu'il dégage au-delà de 3500 t/min, est suffisant pour faire ralentir la majorité des conducteurs. Très frugal en terme de consommation de carburant, il n'a avalé en moyenne que 7,8 litres au 100 kilomètres lors de notre essai, soit la même cote divulguée par le fameux guide Énerguide.
Bien sûr, ce résultat a été obtenu avec un modèle équipé d'une boîte manuelle, qui me semble drôlement mieux adaptée que l'automatique. Grâce à un levier souple et précis, les passages de vitesses se font du bout des doigts et sans le moindre effort. La boîte manuelle apporte aussi de meilleures performances, un agrément de conduite supérieur et comme vous pouvez le constater, une consommation d'essence encore plus raisonnable. Si toutefois l'automatique est le seul choix possible, vous devrez vivre avec l'ensemble des inconvénients précités, en plus d'être aux prises avec une constante hésitation lors du passage des rapports. Mince consolation, sa fiabilité n'est pas à craindre.
Comportement routier et éléments mécaniques
Contrairement à l'ensemble de ses concurrentes, l'Accent est la seule à profiter d'une suspension indépendante aux quatre roues. Elle offre techniquement un meilleur équilibre en virage et une stabilité routière rehaussée. Cependant, la voiture est malheureusement équipée d'amortisseurs très lâches et de ressorts hélicoïdaux qui semblent avoir été conçus pour supporter le poids d'une boîte de Kleenex vide ! Il en résulte donc un roulis extrêmement prononcé en virage, ainsi qu'une stabilité directionnelle qui peut parfois être qualifiée d'hasardeuse. De plus, le train arrière très léger présente une forte tendance au survirage, lorsque la voiture est conduite avec un peu trop de vigueur. La suspension dite « sport » de la GSi fait à ce niveau un peu mieux, et gagnerait d'ailleurs à se retrouver sur l'ensemble des modèles.
Ceux qui ont l'habitude de conduire plus sagement apprécieront néanmoins le comportement général de la voiture, qui offre un bon confort, grâce à une suspension qui négocie bien avec tout type de revêtement. La direction à crémaillère manque légèrement de précision, mais son degré d'assistance, juste assez ferme, intensifie l'agrément de conduite. De plus, son minime diamètre de braquage permet à la voiture de se faufiler dans les moindres recoins et d'effectuer des virages en U à des endroits difficiles à croire. Quant au freinage, il est assuré par un duo de disques avant et de tambours arrière, qui effectue un travail adéquat. Le manque de technologie se fait cependant sentir puisqu'on n'y retrouve pas de freins antiblocage, et encore moins de systèmes de répartition de force de freinage et d'assistance au freinage, qui lui feraient pourtant le plus grand bien.
Excellente petite citadine, l'Accent est une sous-compacte très agréable à conduire, qui sait se faire apprécier au quotidien. Il n'est donc pas surprenant d'en voir autant sur les routes du Québec. Son terrain de jeu favori demeure cependant le milieu urbain, dans lequel elle se plaît à démontrer ses qualités. Sur la grande route, la voiture n'est pas dénudée de qualités, mais démontre une certaine sensibilité aux vents latéraux, un léger manque de rigidité du châssis et surtout, une absence quasi totale d'insonorisation.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Bien sûr, ce résultat a été obtenu avec un modèle équipé d'une boîte manuelle, qui me semble drôlement mieux adaptée que l'automatique. Grâce à un levier souple et précis, les passages de vitesses se font du bout des doigts et sans le moindre effort. La boîte manuelle apporte aussi de meilleures performances, un agrément de conduite supérieur et comme vous pouvez le constater, une consommation d'essence encore plus raisonnable. Si toutefois l'automatique est le seul choix possible, vous devrez vivre avec l'ensemble des inconvénients précités, en plus d'être aux prises avec une constante hésitation lors du passage des rapports. Mince consolation, sa fiabilité n'est pas à craindre.
Comportement routier et éléments mécaniques
Contrairement à l'ensemble de ses concurrentes, l'Accent est la seule à profiter d'une suspension indépendante aux quatre roues. Elle offre techniquement un meilleur équilibre en virage et une stabilité routière rehaussée. Cependant, la voiture est malheureusement équipée d'amortisseurs très lâches et de ressorts hélicoïdaux qui semblent avoir été conçus pour supporter le poids d'une boîte de Kleenex vide ! Il en résulte donc un roulis extrêmement prononcé en virage, ainsi qu'une stabilité directionnelle qui peut parfois être qualifiée d'hasardeuse. De plus, le train arrière très léger présente une forte tendance au survirage, lorsque la voiture est conduite avec un peu trop de vigueur. La suspension dite « sport » de la GSi fait à ce niveau un peu mieux, et gagnerait d'ailleurs à se retrouver sur l'ensemble des modèles.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Excellente petite citadine, l'Accent est une sous-compacte très agréable à conduire, qui sait se faire apprécier au quotidien. Il n'est donc pas surprenant d'en voir autant sur les routes du Québec. Son terrain de jeu favori demeure cependant le milieu urbain, dans lequel elle se plaît à démontrer ses qualités. Sur la grande route, la voiture n'est pas dénudée de qualités, mais démontre une certaine sensibilité aux vents latéraux, un léger manque de rigidité du châssis et surtout, une absence quasi totale d'insonorisation.