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Hyundai Sonata 2006 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
La nouvelle référence en berline intermédiaire
Si on jette un coup d'oeil plus technique, la suspension responsable de cette maniabilité aussi intense est indépendante tout autour, mettant en
La nouvelle Sonata, comme le nouveau VUS sport compact Tucson, qui fut lancé pus tôt cette année, feront beaucoup dans la redéfinition de l'image de la marque sud-coréenne. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
vedette à l'avant une configuration à double bras en A munie de ressorts hélicoïdaux, d'amortisseurs hydrauliques chargés de gaz, et d'une barre anti-roulis de 25 à 26 mm de diamètre, selon que la voiture soit équipée d'un moteur à 4 ou à 6 cylindres, respectivement, alors qu'à l'arrière, on retrouve un design multi-bras sophistiqué qui comprend des ressorts hélicoïdaux, des amortisseurs à gaz et une barre anti-roulis de 15 mm. La direction est à pignon et crémaillère, et est assistée. Il n'y a pas d'effet de couple notable non plus, ce qui permet des accélérations bien contrôlées, même avec la pédale au plancher.

Pour rehausser encore l'image de la voiture, on retrouve au niveau du rouage d'entraînement des combinaisons gagnantes. Les Sonata de base reçoivent un fougueux moteur à 4 cylindres de 2,4 litres muni de tous les trucs technologiques de leurs contreparties japonaises. Des arbres d'équilibrage tournant à contresens rendent ce moteur si doux au ralenti, que mon collègue et moi avions peine à savoir s'il était en marche. Un coup rapide sur l'accélérateur confirmait qu'il était vif, et prêt à l'action, ce qui était immédiatement confirmé par une capacité à performer. J'ai trouvé le modèle de base, doté de la manuelle à 5 rapports, aussi agréable à conduire que le modèle V6 muni de l'automatique à cinq vitesses, mais
La transmission automatique à cinq vitesses et le V6 de 3,3 litres forment une douce combinaison, proposant un maximum de 235 chevaux. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
pour des raisons différentes. D'abord, j'adore les boîtes manuelles, et celle de la Sonata est un véritable charme. Son embrayage, extrêmement facile à manier, est un peu léger, ce qui sera sûrement apprécié de la majorité des utilisateurs. Ses 162 chevaux déplacent cette grande voiture avec aisance, pas autant que le modèle V6, bien sûr, mais suffisamment pour être appréciée d'un conducteur au-dessus de la moyenne, ou même enthousiaste, pourrais-je dire.

Le moteur fait 164 livres-pied de couple, ce qui confère des performances très décentes, même lorsque reliée à une transmission automatique, et la boîte de base offre le mode manuel Sportronic, ce qui est plutôt inhabituel pour le moteur de base dans la catégorie des berlines intermédiaires. Le passage des vitesses est très doux, aussi, rétrogradant lorsque nécessaire sans aucune hésitation.

La transmission automatique à cinq vitesses et le V6 de 3,3 litres forment une combinaison encore plus douce, délivrant toute la motivation
C'est le format de la voiture qui rend les données de performance et d'économie d'essence de la Sonata aussi impressionnantes. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
nécessaire pour déplacer vivement la grande berline. Un maximum de 235 chevaux est disponible à 6000 tours-minute, avec 226 livres-pied de couple qui arrive à une vitesse de 3500 tours-minute, ce qui la transforme en une voiture extrêmement énergique au départ, ou lors d'un dépassement sur l'autoroute. Son système de calage des soupapes continuellement variable (CVVT, pour Continually Variable Valve Timing) optimise sa puissance autant que son économie d'essence, alors qu'une GL de base dotée d'une boîte manuelle à 5 rapports fait un intéressant 9,6 L/100 km en ville et 6,3 sur la grande route.

Je crois que c'est le format de la voiture qui rend les données de performance et d'économie d'essence de la Sonata aussi impressionnantes. Oui, elle est plus grande que n'importe quelle de ses concurrentes malgré qu'elle donne l'impression d'être juste de la bonne dimension, ce qui est spécialement notable dans l'habitacle. Une personne peut s'étirer à l'arrière, et il y a tellement d'espace pour la tête que je n'ai entendu personne se plaindre de crampes au cou pendant le lancement.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada