Relaxant devant sa façon simple et accessible, j’arrête de m’inquiéter de poser des questions nounounes. Il complimente ma technique : « tu conduis de façon coulée, tes lignes et ta direction sont bonnes, mais ton jeu de pied laisse à désirer. Ton coup de gaz est bon, mais j’aimerais que tu ralentisses dans la zone de freinage pour cette prochaine session. Ne t’inquiète pas du temps de piste, tu compenseras plus tard, et perfectionne ton pointe-talon. Lâche l’embrayage plus rapidement. Embraye, débraye. »
Je fais ce qu’il me dit, et même si je suis plus lente au début, mon jeu de pied amélioré me permet rapidement de mieux accélérer après les virages. Je suis loin du record de piste, mais heureuse de mon temps de 1:07.
Je ne peux souligner assez à quel point c’est difficile. Non seulement la piste exige-t-elle toute notre attention, mais l’effort est épuisant. Nous avons fini notre séance trempés de sueurs, les jambes en compote.
Hinchcliffe s’entraîne cinq jours par semaine, du cardio pour l’endurance et des poids et haltères pour la force, mais il n’y a que le temps de piste qui peut reproduire la force brute qu’exercent les virages et les freinages sur le cou du pilote.
Je vide une bouteille d’eau après l’autre afin de rester hydratée, et je me demande comment ils font lors de courses d’endurance qui durent des heures. « Je peux boire à travers un tube, mais c’est pénible », précise Hinchcliffe. Au terme du Honda Indy de Toronto, il avait perdu deux kilos. Je lui demande s’il faut faire attention aux électrolytes et aux crampes. « Absolument. J’ai eu une grosse crampe à la jambe la semaine dernière, je voulais mourir. Mais il faut endurer et continuer à freiner. »
Je ne peux m’empêcher de penser qu’on devrait obliger tous les détracteurs de salon du récent Honda Indy de passer une journée à l’Académie avant de souffler un seul mot de plus. Ceux qui désirent joindre l’acte à la parole peuvent communiquer avec http://www.race2000.com/courses/tlf.
Les cours ne sont pas donnés : une journée complète coûte 1695 $.
L’expérience? Inestimable.
Je fais ce qu’il me dit, et même si je suis plus lente au début, mon jeu de pied amélioré me permet rapidement de mieux accélérer après les virages. Je suis loin du record de piste, mais heureuse de mon temps de 1:07.
Je ne peux souligner assez à quel point c’est difficile. Non seulement la piste exige-t-elle toute notre attention, mais l’effort est épuisant. Nous avons fini notre séance trempés de sueurs, les jambes en compote.
 |
| Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |
Hinchcliffe s’entraîne cinq jours par semaine, du cardio pour l’endurance et des poids et haltères pour la force, mais il n’y a que le temps de piste qui peut reproduire la force brute qu’exercent les virages et les freinages sur le cou du pilote.
Je vide une bouteille d’eau après l’autre afin de rester hydratée, et je me demande comment ils font lors de courses d’endurance qui durent des heures. « Je peux boire à travers un tube, mais c’est pénible », précise Hinchcliffe. Au terme du Honda Indy de Toronto, il avait perdu deux kilos. Je lui demande s’il faut faire attention aux électrolytes et aux crampes. « Absolument. J’ai eu une grosse crampe à la jambe la semaine dernière, je voulais mourir. Mais il faut endurer et continuer à freiner. »
Je ne peux m’empêcher de penser qu’on devrait obliger tous les détracteurs de salon du récent Honda Indy de passer une journée à l’Académie avant de souffler un seul mot de plus. Ceux qui désirent joindre l’acte à la parole peuvent communiquer avec http://www.race2000.com/courses/tlf.
Les cours ne sont pas donnés : une journée complète coûte 1695 $.
L’expérience? Inestimable.
Gallerie de l'article