Un véhicule type datant de 1995 produit environ 18 fois plus d’émissions causant le smog qu’un véhicule neuf équivalent, et un véhicule type datant de 1990 produit environ 33,6 fois plus d’émissions qu’un modèle 2009 équivalent.
Les véhicules vendus au Canada depuis 2004 (y compris les modèles 2009) respectent les normes EPA Tier II des États-Unis. En 2007, plus de 34 % (ou 6,9 millions) des véhicules immatriculés au Canada avaient au moins 10 ans. Selon les prévisions, ce chiffre devrait excéder 7 millions d’ici 2011.
« Adieu bazou s’est avéré inefficace pour stimuler les ventes de façon significative et ne peut ainsi être considéré comme un programme de renouvellement de parcs automobiles. »
Cette opinion fut émise dans un document sur le recyclage de véhicules au Canada publié par la Corporation des associations de détaillants automobiles (CADA), qu’on peut consulter sur le site www.cada.ca.
La CADA est loin d’être la seule dissidente. Les analystes ont noté qu’une prime de 300 $ est simplement trop modique pour inciter les conducteurs à se débarrasser d’un véhicule toujours digne de la route. Un assureur, par exemple, établirait en général le coût de remplacement d’un véhicule digne de la route, peu importe son âge, à environ 2 500 $.
Le ministre de l’Environnement, Jim Prentice, est le politicien sur la sellette. Il a concédé publiquement qu’« Adieu bazou » fut pondu avant la récession et que le programme n’était jamais destiné à stimuler l’économie.
Il a également confirmé que son ministère regarde de près si le Canada devrait marcher sur les traces des États-Unis et de l’Allemagne en offrant des primes musclées, et qu’une décision sera prise d’ici septembre. Les analystes ont avancé que M. Prentice s’inquiète que les contribuables canadiens n’aient plus le goût de fournir une assistance financière à l’industrie automobile.
photo:Jupiter images
Les véhicules vendus au Canada depuis 2004 (y compris les modèles 2009) respectent les normes EPA Tier II des États-Unis. En 2007, plus de 34 % (ou 6,9 millions) des véhicules immatriculés au Canada avaient au moins 10 ans. Selon les prévisions, ce chiffre devrait excéder 7 millions d’ici 2011.
« Adieu bazou s’est avéré inefficace pour stimuler les ventes de façon significative et ne peut ainsi être considéré comme un programme de renouvellement de parcs automobiles. »
Cette opinion fut émise dans un document sur le recyclage de véhicules au Canada publié par la Corporation des associations de détaillants automobiles (CADA), qu’on peut consulter sur le site www.cada.ca.
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La CADA est loin d’être la seule dissidente. Les analystes ont noté qu’une prime de 300 $ est simplement trop modique pour inciter les conducteurs à se débarrasser d’un véhicule toujours digne de la route. Un assureur, par exemple, établirait en général le coût de remplacement d’un véhicule digne de la route, peu importe son âge, à environ 2 500 $.
Le ministre de l’Environnement, Jim Prentice, est le politicien sur la sellette. Il a concédé publiquement qu’« Adieu bazou » fut pondu avant la récession et que le programme n’était jamais destiné à stimuler l’économie.
Il a également confirmé que son ministère regarde de près si le Canada devrait marcher sur les traces des États-Unis et de l’Allemagne en offrant des primes musclées, et qu’une décision sera prise d’ici septembre. Les analystes ont avancé que M. Prentice s’inquiète que les contribuables canadiens n’aient plus le goût de fournir une assistance financière à l’industrie automobile.
photo:Jupiter images