Heureusement, l'espace réservé aux bagages est généreux tandis que les places arrière sont confortables bien que difficiles d'accès en raison de portes arrière au pourtour tourmenté. Soulignons au passage que ces sièges peuvent être glissés de quelques centimètres vers l'avant ou l'arrière.
Une Es 300 en cavale
Si les ingénieurs de Lexus ont été en mesure de parachever cette voiture en moins de 24 mois, c'est grâce à l'utilisation d'éléments mécaniques connus. La RX300 utilise non seulement la même plate-forme que la berline ES300, mais elle est animée par une version révisée de son moteur V6 3,0 litres. Ce dernier est sérieusement modifié puisqu'il fait appel à un système "intelligent" de calage des soupapes constamment variable.
Côté suspension, on fait appel à une configuration identique à celle de la ES300 et à des mini-châssis autonomes. Par contre, la suspension arrière est modifiée. Quant au système de traction intégrale, il est emprunté à celui de la Celica AWD. Relativement simple, ce système utilise un visco-coupleur pour répartir le couple aux quatre roues et utilise un différentiel Torsen à l'arrière.
Un concept alléchant
Doté d'un comportement routier adéquat et d'un moteur bien éprouvé, cet hybride se tire bien d'affaires sur la route même si son centre de gravité plus élevé qu'une automobile semble donner un certain vague à l'âme au véhicule.
Aussi bien sur la routes que sur les sentiers, la RX300 s'est fort bien acquittée de sa tâche. Elle ne possède pas une garde au sol aussi généreuse que la LX470, mais se débrouille tout de même fort bien dans la plupart des situations.
Cette Lexus fera la vie dure à la Mercedes ML-320 qui, malgré ses prétentions, souffre de plusieurs des inconvénients des utilitaires sports conventionnels.