Bien qu’ils se soient efforcés de diminuer ces bruits, Heiser et son équipe n’ont pas fait de même avec le moteur EcoBoost. Au contraire, puisque le double turbocompresseur étouffe en grande partie le son d’échappement, ils ont dû accentuer certains bruits du moteur afin que le MKT ait du caractère dans sa voix.
Quand on le provoque, le V6 EcoBoost libère un grondement raffiné; sinon, il demeure assez tranquille, surtout au ralenti. C’est d’ailleurs une des traditionnelles lacunes des V6 turbocompressés par rapport aux gros V8 atmosphériques : ils n’ont pas cet agréable «ronflement» qui provient des embouts arrière.
En piste
Nous avons d’abord roulé sur un ovale à haute vitesse et ensuite sur un parcours délimité pour tester la maniabilité. Laissez-moi vous dire que le Lincoln MKT à moteur EcoBoost est une machine surprenante.
Tel qu’annoncé, son V6 de 3,5 litres est très puissant. Avec lui, le MKT se compare d’ailleurs à l’Audi Q7 4.2 (V8 de 4,2 L) que Ford avait apporté pour les fins de l’exercice.
Le véhicule est très facile à conduire en douceur sur les portions sinueuses et vallonnées car, bien que le régime du moteur fasse du yo-yo, le couple distribué demeure relativement constant. Avec un V8 costaud, le couple a souvent tendance à grimper en flèche selon le régime et la poussée subite qui en résulte peut être un peu déroutante. Le moteur EcoBoost, lui, s’avère très communicatif et très prévisible.
D’autre part, la boîte automatique à six rapports fonctionne sans accroc. Identique à celle de la version de base, elle a été renforcée grâce à des arbres et un convertisseur de couple améliorés. Les ratios de démultiplication ont aussi été changés afin de bien agencer la boîte à la formidable fougue du moteur EcoBoost.
Ce dernier est de plus très efficace sur l’autoroute. L’ordinateur de bord indiquait une consommation de 11,7 litres aux 100 kilomètres alors que je roulais à une vitesse d’environ 115 km/h. Au dire de Lincoln, le MKT devrait, dans des conditions idéales, afficher un rendement de 14,7 L/100 km en ville et de 10,6 L/100 km sur l’autoroute -- tout ça avec de l’essence ordinaire, Dieu merci. Par contre, si vous comptez atteindre les chiffres de puissance et de couple mentionnés précédemment, «vous devrez faire appel à de l’essence super».
Raffinements structuraux
Le MKT 2010 se manie fort bien pour un véhicule aussi imposant qui repose sur une plateforme à traction avant (la même que le Ford Flex et la nouvelle Taurus). Il ne fait pas de chasse-neige (sous-virage) dans les courbes.
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| Au dire de Lincoln, le MKT devrait afficher un rendement de 14,7 L/100 km en ville et de 10,6 L/100 km sur l’autoroute. |
Quand on le provoque, le V6 EcoBoost libère un grondement raffiné; sinon, il demeure assez tranquille, surtout au ralenti. C’est d’ailleurs une des traditionnelles lacunes des V6 turbocompressés par rapport aux gros V8 atmosphériques : ils n’ont pas cet agréable «ronflement» qui provient des embouts arrière.
En piste
Nous avons d’abord roulé sur un ovale à haute vitesse et ensuite sur un parcours délimité pour tester la maniabilité. Laissez-moi vous dire que le Lincoln MKT à moteur EcoBoost est une machine surprenante.
Tel qu’annoncé, son V6 de 3,5 litres est très puissant. Avec lui, le MKT se compare d’ailleurs à l’Audi Q7 4.2 (V8 de 4,2 L) que Ford avait apporté pour les fins de l’exercice.
Le véhicule est très facile à conduire en douceur sur les portions sinueuses et vallonnées car, bien que le régime du moteur fasse du yo-yo, le couple distribué demeure relativement constant. Avec un V8 costaud, le couple a souvent tendance à grimper en flèche selon le régime et la poussée subite qui en résulte peut être un peu déroutante. Le moteur EcoBoost, lui, s’avère très communicatif et très prévisible.
D’autre part, la boîte automatique à six rapports fonctionne sans accroc. Identique à celle de la version de base, elle a été renforcée grâce à des arbres et un convertisseur de couple améliorés. Les ratios de démultiplication ont aussi été changés afin de bien agencer la boîte à la formidable fougue du moteur EcoBoost.
Ce dernier est de plus très efficace sur l’autoroute. L’ordinateur de bord indiquait une consommation de 11,7 litres aux 100 kilomètres alors que je roulais à une vitesse d’environ 115 km/h. Au dire de Lincoln, le MKT devrait, dans des conditions idéales, afficher un rendement de 14,7 L/100 km en ville et de 10,6 L/100 km sur l’autoroute -- tout ça avec de l’essence ordinaire, Dieu merci. Par contre, si vous comptez atteindre les chiffres de puissance et de couple mentionnés précédemment, «vous devrez faire appel à de l’essence super».
Raffinements structuraux
Le MKT 2010 se manie fort bien pour un véhicule aussi imposant qui repose sur une plateforme à traction avant (la même que le Ford Flex et la nouvelle Taurus). Il ne fait pas de chasse-neige (sous-virage) dans les courbes.
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| Le MKT 2010 se manie fort bien pour un véhicule aussi imposant qui repose sur une plateforme à traction avant. |