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Lincoln Town Car d'occasion 1998 - 2002

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Soyez votre propre chauffeur
Même si les matériaux utilisés n'étaient pas toujours de première qualité, l'intérieur semblait faire l'affaire pour l'essentiel. (Photo : Ford Motor Company of Canada)
Les tolérances dans l'assemblage des panneaux de carrosserie étaient bonnes pour l'époque, mais pas outre-mesure. De même pour le fini de la peinture, qui était meilleur que les versions Ford et Mercury de la voiture, mais sans plus. Lincoln connaissait bien sa clientèle, et savait bien qu'il ne servirait à rien d'investir dans un généreux fini multi-couches d'une qualité digne d'une BMW.

À l'intérieur, les sièges et garnitures en cuir offraient un fini de toute beauté et une horloge ovale, analogique, rien de moins, ajoutait une touche de classe dans l'espace central. Lincoln y installait toujours des appliques de plastique genre simili-bois, pas celles « presque vraies » de haut de gamme que l'on retrouve dans les Volvo d'aujourd'hui, mais plutôt de variété plus commune, avec lesquelles les marques domestiques continuent de leurrer leurs clients « nouveaux riches ».

Même si les matériaux utilisés n'étaient pas toujours de première qualité, l'intérieur semblait faire l'affaire pour l'essentiel. Encore une fois, les tolérances de qualité d'assemblage n'étaient pas superbes, mais raisonnables.

À l'arrière, il y a plein d'espace pour les jambes, et c'est suffisamment large pour asseoir trois adultes en tout confort. (Photo : Ford Motor Company of Canada)
Étant plutôt petit, je trouvais certains contrôles dans l'espace central difficiles à rejoindre. Par contre, la plupart des commandes que j'avais besoin d'ajuster, comme la radio et les fonctions du régulateur de vitesse, étaient bien disposées autour du volant, ou sur celui-ci.

À l'arrière, il y a plein d'espace pour les jambes, et c'est suffisamment large pour asseoir trois adultes en tout confort. Les appui-bras avant et arrière sont larges, et comprennent des compartiments fermés dans lesquels on peut mettre des choses. On élimine la place centrale quand on les abaisse, bien sûr, mais cela donne à l'habitacle une apparence digne d'un « cigar lounge » des plus distingués.

La Town Car 1998 recevait un regain d'énergie, lui permettant d'atteindre les 100 km/h en moins de 8 secondes. (Photo : Ford Motor Company of Canada)
Sous son apparence, la Town Car 1998 recevait un regain d'énergie, lui permettant d'atteindre les 100 km/h en moins de 8 secondes - impressionnant pour une voiture de ces dimensions. Le rouage d'entraînement était aussi plus doux, soulignant ainsi les efforts des ingénieurs de Lincoln pour raffiner la suspension. Celle-ci n'était pas seulement plus confortable, mais la direction était plus vive et la sensation de conduite fut améliorée pour mieux ressentir la route.

La plupart des versions de la Town Car que j'ai conduit ou dans lesquelles on m'a conduit étaient des modèles Cartier de haut de gamme, ou en tout dernier lieu, le sedan Signature Touring, qui recevait un échappement double, ce qui ajoutait un peu plus de puissance à son V8 à haut rendement, procurant ainsi entre 265 et 275 chevaux, selon l'année-modèle, comparativement aux 200 à 220 chevaux de la version régulière. La Signature offrait également un algorithme légèrement différent de la transmission, lui conférant un passage des vitesses plus doux, des ressorts et amortisseurs avant plus fermes, des barres anti-roulis avant et arrière de plus gros diamètre, un ensemble de roues et pneus plus larges et de plus grand diamètre, et un rapport de pont arrière modifié, pour une meilleure accélération.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada