Ciao, la 166 MM et buon giorno à ses descendantes, un duo de 250. La première, habillée en rouge vin, baptisée 250 MM, et l'autre, une 250 GT Europa, vêtue en bleu de France et impeccablement restaurée, que nous avions déjà admirée - et entendue - sur le circuit de Moroso la veille. Ce sont elles, les premières 250, qui inaugurèrent le mythe aujourd'hui universel du Cavallino Rampante par la victoire aussi flamboyante qu'inattendue aux Mille Miglia de 1952 signée Giovanni Bracco, un pilote presque inconnu, au volant d'une nouvelle venue nommée Ferrari 250 Sport, châssis 0156.
Art et automobile
Après un léger repas servi sur la terrasse donnant sur l'océan, à quelques pas des « breakers », ces vagues successives qui donnent leur nom à l'hôtel, il est temps de descendre vers le terrain de golf manucuré et de visiter au passage les stands de quelques artistes photographes, peintres et sculpteurs qui tirent leur inspiration de la saga mouvementée de Ferrari. Mais l'attrait des beautés mobiles en acier et en aluminium est irrésistible, et nous revoilà devant une 275 GTB/C 1966 « au naturel » dont on vient de terminer la restauration mécanique et dont le propriétaire voulait à tout prix participer au premier Challenge Shell de la saison 2008. Qu'à cela ne tienne, on y va à nu; le traitement final et la peinture de la carrosserie en aluminium n'auront qu'à attendre.
Tout près de la 275 GTB/C, et comme si elle lui servait de porte d'entrée, voici le stand Ferrari Classiche, dominé par une 365 GTB/4 jaune perchée sur un pont élévateur. « Nous sommes en Amérique depuis deux ans seulement », explique le responsable au physique très italien, « et nous comptons déjà plus de 200 voitures authentifiées ou restaurées par nos services, que ce soit en concession ou par l'entremise des ateliers à Maranello ». De toute évidence, les nuages « récessionnistes » qui planent sur l'Amérique ne dérangent pas les fervents du Rouge.
Après ce court intermède, c'est au tour des sculpturales 275 GTB/4 de nous tendre les bras. Parmi elles, nous remarquons une belle 330 GTS dont le propriétaire en sueur subit l'interrogatoire en règle de trois membres du jury de sélection du concours (on les appelle judges en anglais, et ce n'est pas pour rien). Quelques pas de plus et voici le territoire des charmantes petites Dino, longtemps boudées mais qui ont fort heureusement retrouvé leur place dans la famille Ferrari, comme en témoignent les prix qu'elles commandent sur le marché de la collection.
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Art et automobile
Après un léger repas servi sur la terrasse donnant sur l'océan, à quelques pas des « breakers », ces vagues successives qui donnent leur nom à l'hôtel, il est temps de descendre vers le terrain de golf manucuré et de visiter au passage les stands de quelques artistes photographes, peintres et sculpteurs qui tirent leur inspiration de la saga mouvementée de Ferrari. Mais l'attrait des beautés mobiles en acier et en aluminium est irrésistible, et nous revoilà devant une 275 GTB/C 1966 « au naturel » dont on vient de terminer la restauration mécanique et dont le propriétaire voulait à tout prix participer au premier Challenge Shell de la saison 2008. Qu'à cela ne tienne, on y va à nu; le traitement final et la peinture de la carrosserie en aluminium n'auront qu'à attendre.
Tout près de la 275 GTB/C, et comme si elle lui servait de porte d'entrée, voici le stand Ferrari Classiche, dominé par une 365 GTB/4 jaune perchée sur un pont élévateur. « Nous sommes en Amérique depuis deux ans seulement », explique le responsable au physique très italien, « et nous comptons déjà plus de 200 voitures authentifiées ou restaurées par nos services, que ce soit en concession ou par l'entremise des ateliers à Maranello ». De toute évidence, les nuages « récessionnistes » qui planent sur l'Amérique ne dérangent pas les fervents du Rouge.
Après ce court intermède, c'est au tour des sculpturales 275 GTB/4 de nous tendre les bras. Parmi elles, nous remarquons une belle 330 GTS dont le propriétaire en sueur subit l'interrogatoire en règle de trois membres du jury de sélection du concours (on les appelle judges en anglais, et ce n'est pas pour rien). Quelques pas de plus et voici le territoire des charmantes petites Dino, longtemps boudées mais qui ont fort heureusement retrouvé leur place dans la famille Ferrari, comme en témoignent les prix qu'elles commandent sur le marché de la collection.
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