Chinoise « naturalisée »
La Maya 300 est basée sur une voiture d'origine chinoise: la Chana Benni, dont le design a été réalisé par le designer italien Bertone. Cette automobile est fabriquée par Chana International Corporation, de Chongqing, dans la province du Sichuan.
En Chine, la Benni est équipée d'un 4-cylindres à essence de 1,3 litre. Electrovaya doit acheter des Benni sans groupe motopropulseur qu'elle équipera d'un moteur électrique, d'une pile de batteries SuperPolymer, d'un chargeur et de toute la quincaillerie électronique nécessaire à leur fonctionnement.
La société ontarienne ZENN produit de façon similaire une biplace électrique du même nom dans son usine de Saint-Jérôme. Elle achète des voitures sans moteur du constructeur français Microcar pour effectuer l'assemblage final des mêmes composants. La ZENN est offerte à partir de 16 900 $.
D'autres autos électriques dans sa mire
La Maya 300 ne sera pas le seul véhicule animé par la pile SuperPolymer. En septembre dernier, Electrovaya a conclu une entente avec la société norvégienne Miljøbil Grenland AS pour la fourniture de piles pour une voiture électrique devant être commercialisée à l'échelle mondiale.
Cette voiture sera l'Indica EV que le géant indien de l'automobile Tata dévoilera au salon de Genève 2009, en mars prochain, pour ensuite la commercialiser. D'ailleurs, en octobre dernier, après l'acquisition de 50,3 % des actifs de la norvégienne Miljøbil par sa filiale britannique, Tata Motors UK, Tata a également fait parapher une entente de partenariat avec Electrovaya.
Par ailleurs, en mai, Electrovaya négociait une autre entente avec Phoenix Motorcars pour la fourniture de piles et le développement de produits et de moyens de production. Cette entreprise californienne tente de commercialiser des utilitaires à propulsion électrique préparés à partir du SsangYong Actyon d'origine coréenne (à la façon de la Maya et de la ZENN).
Entreprise méconnue
La société Electrovaya a été fondée il y a une vingtaine d'années au Canada par Sankar DasGupta, l'actuel président-directeur général, et Jim Jacobs. À l'époque, l'entreprise n'était qu'un bureau d'étude.
Depuis l'an 2000, l'entreprise est inscrite à la bourse de Toronto et, actuellement, elle emploie un peu moins d'une centaine de personnes.
Outre son secteur de recherche, de développement et de fabrication de batteries lithium-ion, qui oeuvre à satisfaire les besoins de secteurs industriels aussi diversifiés que l'automobile, la santé et l'aérospatiale, Electrovaya produit également, pour le grand public, une gamme tablettes électroniques appelées Scribbler.
photo:Matthieu Lambert
La Maya 300 est basée sur une voiture d'origine chinoise: la Chana Benni, dont le design a été réalisé par le designer italien Bertone. Cette automobile est fabriquée par Chana International Corporation, de Chongqing, dans la province du Sichuan.
En Chine, la Benni est équipée d'un 4-cylindres à essence de 1,3 litre. Electrovaya doit acheter des Benni sans groupe motopropulseur qu'elle équipera d'un moteur électrique, d'une pile de batteries SuperPolymer, d'un chargeur et de toute la quincaillerie électronique nécessaire à leur fonctionnement.
La société ontarienne ZENN produit de façon similaire une biplace électrique du même nom dans son usine de Saint-Jérôme. Elle achète des voitures sans moteur du constructeur français Microcar pour effectuer l'assemblage final des mêmes composants. La ZENN est offerte à partir de 16 900 $.
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| La Maya 300 est produite à partir d'une Chana Benni d'origine chinoise. |
D'autres autos électriques dans sa mire
La Maya 300 ne sera pas le seul véhicule animé par la pile SuperPolymer. En septembre dernier, Electrovaya a conclu une entente avec la société norvégienne Miljøbil Grenland AS pour la fourniture de piles pour une voiture électrique devant être commercialisée à l'échelle mondiale.
Cette voiture sera l'Indica EV que le géant indien de l'automobile Tata dévoilera au salon de Genève 2009, en mars prochain, pour ensuite la commercialiser. D'ailleurs, en octobre dernier, après l'acquisition de 50,3 % des actifs de la norvégienne Miljøbil par sa filiale britannique, Tata Motors UK, Tata a également fait parapher une entente de partenariat avec Electrovaya.
Par ailleurs, en mai, Electrovaya négociait une autre entente avec Phoenix Motorcars pour la fourniture de piles et le développement de produits et de moyens de production. Cette entreprise californienne tente de commercialiser des utilitaires à propulsion électrique préparés à partir du SsangYong Actyon d'origine coréenne (à la façon de la Maya et de la ZENN).
Entreprise méconnue
La société Electrovaya a été fondée il y a une vingtaine d'années au Canada par Sankar DasGupta, l'actuel président-directeur général, et Jim Jacobs. À l'époque, l'entreprise n'était qu'un bureau d'étude.
Depuis l'an 2000, l'entreprise est inscrite à la bourse de Toronto et, actuellement, elle emploie un peu moins d'une centaine de personnes.
Outre son secteur de recherche, de développement et de fabrication de batteries lithium-ion, qui oeuvre à satisfaire les besoins de secteurs industriels aussi diversifiés que l'automobile, la santé et l'aérospatiale, Electrovaya produit également, pour le grand public, une gamme tablettes électroniques appelées Scribbler.
photo:Matthieu Lambert
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