Mécanique
Comme dans le cas de la Protegé, la Mazda3 propose deux motorisations. Cependant, oubliez le vétuste 1,6 litre de sa devancière, il a été relégué aux oubliettes. Le moteur de série prenant place dans les berlines GX et GS est un 4 cylindres de 2,0 litres, développant 148 chevaux et 135 lb/pi de couple. Ses performances ne sont pas foudroyantes, mais tout de même supérieures à celles offertes par l'ancien 2,0 litres qui prenant place sous le capot des Protegé LX et ES 2003. Plus souple et drôlement moins gourmand, il propose une plage d'accélération linéaire et très étendue, qui intensifie l'agrément de conduite.
En deuxième lieu, on retrouve un 4 cylindres 2,3 litres, développant 160 chevaux, que l'on retrouve aussi dans la Mazda6. Uniquement offert dans la berline GT et la 3 Sport, il présente les mêmes avantages que le moteur 2,0 litres, tout en offrant ce petit « oumff » qui laisse passer quelques sensations de puissance. Légèrement plus rapide, il franchit le 0-100 km/h en 8,5 secondes, et offre des reprises plus sportives. Cependant, la différence de puissance entre les deux moteurs n'est pas aussi flagrante qu'on voudrait le croire, si bien qu'il me semble superflu de débourser un supplément pour la GT, si l'équipement du modèle GS convient. Quoi qu'il en soit, les deux moteurs offrent suffisamment de puissance, sont modernes et assez avares en essence pour satisfaire tous les acheteurs.
Comme le veut la tendance, la Mazda3 est offerte avec une boîte manuelle à 5 rapports, ou une automatique à 4 rapports. Dans le premier cas, il est difficile de trouver quelque défaut que ce soit. Précise et bien étagée, la boîte manuelle brille par un levier très souple et une courte course entre les rapports. Quant à l'automatique offerte en option, elle s'avère également bien étagée, mais minimise quelque peu les performances, en offrant des changements de rapports parfois hésitants. Les adeptes de gadgets seront cependant heureux d'apprendre que toutes les versions de la 3 bénéficient du mode manuel Activematic, qui permet de changer les vitesses manuellement. Malheureusement, comme sur la majorité des voitures, cette technologie déçoit puisque le conducteur ne devient pas seul maître à bord.
Comportement
Depuis quelques années déjà, le constructeur Mazda se présente comme un manufacturier de voitures sportives, excitantes et racées. Même la minifourgonnette MPV, possédant des éléments mécaniques issus de la Ford Taurus, aurait quelque chose de sportif, selon Mazda. Fort discutable dans ce cas précis, cet énoncé prend tout son sens avec la Mazda3. D'accord, il ne s'agit pas d'une pure sportive comme la RX-8, mais l'agrément de conduite de cette compacte est actuellement supérieur à tout ce qui se vend sous la barre des 25 000 $.
Sachez tout d'abord que la Mazda3 possède un châssis extrêmement rigide, qui s'est grandement amélioré en flexion et en torsion. La voiture est donc exempte de bruits de caisse et ne souffre pas, même lorsqu'on la pousse au maximum. Comme il se doit, elle possède une suspension indépendante aux quatre roues, de type MacPherson avant et à bras multiples arrière. Même si elle est relativement ferme, elle offre un confort étonnant qui est très appréciable lors des longs trajets. En virage, la voiture est stable, légèrement sous-vireuse, mais ne présente quasiment pas de roulis, surtout sur les versions équipées des jantes de 17 pouces. Mais ne vous en faites pas, même un modèle GX avec jantes en acier de 15 pouces étonne, et fait mieux qu'une pléiade de compactes concurrentes.
En plus de sa grande stabilité directionnelle, la 3 brille pas son agilité remarquable. Elle affectionne les chemins sinueux et transmet tout son agrément dans les mains du conducteur par une direction vive, précise et juste assez assistée. De plus, son diamètre de braquage est à ce point court que la voiture peut se faufiler où bon lui semble sans jamais être prise en défaut. Je dois également féliciter les ingénieurs de Mazda, qui ont pensé à doter la 3 de quatre freins à disques, et ce, sur tous les modèles. La voiture freine donc avec assurance, et le système présente une bonne endurance et une puissance bien répartie. De plus, lorsque équipée de l'antiblocage, la voiture bénéficie de la distribution électronique de force de freinage, qui effectue un travail à la fois étonnant et rassurant.
 |
En deuxième lieu, on retrouve un 4 cylindres 2,3 litres, développant 160 chevaux, que l'on retrouve aussi dans la Mazda6. Uniquement offert dans la berline GT et la 3 Sport, il présente les mêmes avantages que le moteur 2,0 litres, tout en offrant ce petit « oumff » qui laisse passer quelques sensations de puissance. Légèrement plus rapide, il franchit le 0-100 km/h en 8,5 secondes, et offre des reprises plus sportives. Cependant, la différence de puissance entre les deux moteurs n'est pas aussi flagrante qu'on voudrait le croire, si bien qu'il me semble superflu de débourser un supplément pour la GT, si l'équipement du modèle GS convient. Quoi qu'il en soit, les deux moteurs offrent suffisamment de puissance, sont modernes et assez avares en essence pour satisfaire tous les acheteurs.
Comme le veut la tendance, la Mazda3 est offerte avec une boîte manuelle à 5 rapports, ou une automatique à 4 rapports. Dans le premier cas, il est difficile de trouver quelque défaut que ce soit. Précise et bien étagée, la boîte manuelle brille par un levier très souple et une courte course entre les rapports. Quant à l'automatique offerte en option, elle s'avère également bien étagée, mais minimise quelque peu les performances, en offrant des changements de rapports parfois hésitants. Les adeptes de gadgets seront cependant heureux d'apprendre que toutes les versions de la 3 bénéficient du mode manuel Activematic, qui permet de changer les vitesses manuellement. Malheureusement, comme sur la majorité des voitures, cette technologie déçoit puisque le conducteur ne devient pas seul maître à bord.
Comportement
 |
Sachez tout d'abord que la Mazda3 possède un châssis extrêmement rigide, qui s'est grandement amélioré en flexion et en torsion. La voiture est donc exempte de bruits de caisse et ne souffre pas, même lorsqu'on la pousse au maximum. Comme il se doit, elle possède une suspension indépendante aux quatre roues, de type MacPherson avant et à bras multiples arrière. Même si elle est relativement ferme, elle offre un confort étonnant qui est très appréciable lors des longs trajets. En virage, la voiture est stable, légèrement sous-vireuse, mais ne présente quasiment pas de roulis, surtout sur les versions équipées des jantes de 17 pouces. Mais ne vous en faites pas, même un modèle GX avec jantes en acier de 15 pouces étonne, et fait mieux qu'une pléiade de compactes concurrentes.
En plus de sa grande stabilité directionnelle, la 3 brille pas son agilité remarquable. Elle affectionne les chemins sinueux et transmet tout son agrément dans les mains du conducteur par une direction vive, précise et juste assez assistée. De plus, son diamètre de braquage est à ce point court que la voiture peut se faufiler où bon lui semble sans jamais être prise en défaut. Je dois également féliciter les ingénieurs de Mazda, qui ont pensé à doter la 3 de quatre freins à disques, et ce, sur tous les modèles. La voiture freine donc avec assurance, et le système présente une bonne endurance et une puissance bien répartie. De plus, lorsque équipée de l'antiblocage, la voiture bénéficie de la distribution électronique de force de freinage, qui effectue un travail à la fois étonnant et rassurant.