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Mazda3 Sport GS 2011 : essai routier

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Michel Deslauriers
On se prépare pour la 3e guerre mondiale
Plus que jamais, le segment des berlines compactes s’envenime. Il s’agit du plus important champ de bataille en Amérique du Nord, surtout au Canada, et la concurrence dans cette catégorie s’arme de nouvelles technologies, de finitions améliorées, de motorisations plus efficaces et de prix plus agressifs.

Nous sommes sur le point d’assister au déclenchement de la 3e guerre mondiale, et les pays impliqués cette fois-ci sont les États-Unis, le Japon, la Corée et l’Allemagne. Par contre au lieu de mitraillettes, de chars d’assaut et d’armes biochimiques, leurs munitions s’avèrent des berlines à quatre portes.

Le prix de base pour une Mazda3 Sport est de 17 495 $ avant taxes, transport et préparation. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

La Mazda3, une des compactes les plus vendues au Canada ces dernières années, ne l’aura pas facile. La firme sait très bien qu’elle doit garder son produit frais et concurrentiel, chaque année. Visuellement, la 3 n’a pas changé pour 2011, mais son équipement et ses options ont été modifiés.

Donc, notre 3 Sport GS à l’essai se pavane toujours avec son sourire à pleines dents, probablement en cachant une inquiétude qui la ronge en voyant la concurrence la rattraper. Quand même, la Mazda3 demeure une des compactes les plus modernes en ce moment, grâce aux formes organiques de sa carrosserie.

Il sera dorénavant plus difficile de distinguer la Sport GS d’une GX de base, puisque cette dernière inclura désormais des jantes en alliage de 16 pouces en équipement de série. Les clignotants intégrés aux ailes avant ont été supprimés sur toutes les versions sauf la GT.

La GS à cinq portes est équipée du plus gros des deux moteurs proposés dans la Mazda3. Elle profite de 167 chevaux et d’un couple de 168 livres-pied, compliments d’un 4-cylindres de 2,5 litres à 16 soupapes. Notre voiture d’essai est également pourvue d’une boîte automatique à 5 rapports avec mode manuel, qui fonctionne extrêmement bien.

Le 0 à 100 km/h s’effectue en 8,7 secondes, alors que notre moyenne de consommation de carburant se chiffre à 9,5 L/100 km, ce qui n’impressionne guère. C’est un gros moteur pour une voiture compacte, après tout, alors on ne doit pas s’attendre à un miracle. Les VW Golf et Subaru Impreza ont des moteurs de cylindrée similaire, et ne font pas mieux à ce chapitre.

Cette petite voiture à hayon s’avère certainement nerveuse, et elle le devient davantage lorsque jumelée à la boîte manuelle à 6 rapports offerte de série, pas vraiment surprenant. Nous apprécions à quel point la suspension indépendante à quatre roues lui confère une conduite dynamique. Après tout, elle peut se montrer divertissante à conduire même si elle n’est pas une voiture sport, pas vrai?

Le Groupe confort optionnel de l’an dernier a été retiré, qui comprenait les systèmes antipatinage et contrôle de stabilité (maintenant de série) ainsi que le toit ouvrant électrique, devenu une option individuelle à 895 $.

À l’intérieur, la Sport GS dispose de fauteuils garnis de tissu agrippant et d’un réglage en hauteur pour l’assise du conducteur. Cependant, une sellerie de cuir, des sièges avant chauffants et des réglages électriques pour le conducteur sont dorénavant proposés pour la première fois dans la GS, grâce au Groupe de luxe à 1 200 $. On apprécie quand même beaucoup le garnissage en tissu.

Nous aimons l’habitacle bien fini et le garnissage agrippant des sièges. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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