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| Le volant de la 5 est assurément l'un des meilleurs sur le marché, à l'instar de ceux de tous les autres produits Mazda. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Dans un autre ordre d'idées, la visibilité est excellente, quelle que soit la direction dans laquelle on regarde. Le tableau d'instruments est quant à lui efficace et bien lisible. Je dis «efficace» parce qu'il inclut tout ce dont un conducteur a besoin, tel qu'un grand compteur de vitesse, un tachymètre semi-circulaire ainsi que les divers cadrans secondaires, et ce, très rapprochés les uns des autres. Dépendamment de la version choisie, quatre boutons (ou semblants de boutons) sont positionnés le long de la partie inférieure du tableau de bord, entre la porte du conducteur et la colonne de direction; à droite, le bloc central au design attrayant comprend une élégante interface audio (malheureusement incompatible avec les iPod) et un module de climatisation merveilleusement fonctionnel. Qu'est-ce qui fait qu'il est si fonctionnel? J'aime beaucoup sa disposition, dont les grosses commandes à boutons rotatifs. Je trouve aussi fort pratique la possibilité de tout ajuster même en portant des gants - ce qui laisse entrevoir un hiver agréable.
En ce qui concerne le volant, il s'agit assurément d'un des meilleurs sur le marché, à l'instar de ceux de tous les autres produits Mazda. Épais et recouvert de cuir, il comprend trois bras, les deux supérieurs étant ondulés pour bien accueillir les mains et optimiser une prise 9h-3h. Par surcroît, les commandes pour l'audio et le régulateur de vitesse montées sur le volant sont facilement accessibles; les premières permettent de régler le système stéréo très performant avec changeur à 6 CD dans le tableau de bord.
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| Le moteur à quatre cylindres de 2,3 litres développe jusqu'à 157 chevaux - tout ce dont on a besoin accélérer jusque sur l'autoroute. (Photo: Mazda Canada) |
Le pommeau garni de cuir du levier de transmission manuelle à cinq vitesses est bien placé, à la base du bloc central, et il offre une prise confortable. Il s'agit de la seule mini-fourgonnette à boîte manuelle de série sur le marché, ce qui en fait sans contredit la plus sportive. Bien qu'une version automatique à quatre vitesses avec mode manuel était disponible pour les essais, je n'ai pas eu l'occasion de la tester et, en conséquence, je ne peux commenter que sur la manuelle. La combinaison du levier et de la pédale d'embrayage s'avère assez fluide et facile d'opération, n'obligeant aucun effort particulier. En fait, je crois que la sensation créée par son fonctionnement est identique à celle de la Mazda 3, d'où ladite impression de voiture que j'ai mentionnée tout à l'heure.
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| Une fois que sa vitesse est prise, la 5 adopte une nouvelle personnalité encore plus confiante. (Photo: Mazda Canada) |
Et pas n'importe quelle voiture; on pourrait même dire une voiture sport. C'est que le moteur à quatre cylindres de 2,3 litres relié à la transmission et entraînant les roues avant provoque un sérieux plaisir. Il n'est pas particulièrement puissant, du moins comparé à la mini-fourgonnette moyenne, mais en raison de la structure relativement légère de la Mazda5, il développe jusqu'à 157 chevaux - tout ce dont on a besoin accélérer jusque sur l'autoroute.
Est-ce que quatre cylindres sont vraiment suffisants pour entraîner une mini-fourgonnette transportant six passagers et une pleine charge? Je ne peux le dire en toute certitude, puisque je n'avais qu'une seule personne pour m'accompagner. Toutefois, si on regarde les premières années des mini-fourgonnettes, avec les Chrysler Magic Wagon ainsi que les modèles de Toyota et Ford, elles étaient toutes alimentées par des moteurs à quatre cylindres loin d'être aussi efficaces que celui de 2,3 litres de la Mazda5. Ce dernier libère une puissance et un couple impressionnants tout en ne consommant qu'entre 10,6 et 11,2 litres d'essence par 100 km en ville et entre 8,0 et 8,3 litres par 100 km sur l'autoroute.
