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Mazda6 GT-I4 2012 : essai routier

Mazda6 GT-I4 2012 | Photo : Lesley Wimbush
Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
Une intermédiaire raisonnable et un brin engageante
Si la vie nous oblige parfois à faire des choix raisonnables, la Mazda6 prouve que pratique ne rime pas forcément avec ennuyant.

La Mazda6 ne semble pas frapper l'imagination de beaucoup d'acheteurs à la recherche d'une voiture intermédiaire abordable. Dommage, car cette berline souvent oubliée en a beaucoup à donner!

Dans un segment dominé par la Honda Accord, Toyota Camry et Hyundai Sonata, la Mazda6 propose une formule un peu différente : un soupçon de fascination. Le fournisseur de « vroum-vroum » n'a pas manqué d'insuffler à cette sage quatre-portes un peu de la vivacité si ravissante des modèles sport de la marque. Si la vie nous oblige parfois à faire des choix raisonnables, la Mazda6 prouve que pratique ne rime pas forcément avec ennuyant.

Redessinée en 2009, la Mazda6 nous revient plus grosse et sculptée que sa précurseure, mais elle semble tout de même un brin plus svelte et osée que la plupart des modèles du segment. On reconnaît la RX-8 dans ses passages de roues musclées et sa calandre souriante flanquée par de superbes antibrouillards. La ligne de toit plongeante se fond dans une croupe coquine, lui conférant un petit air sportif complété par une paire de feux arrière racés.

Si elle a beaucoup plus de gueule que la Camry ou l'Accord à quatre portières, la Mazda6 fait face à une concurrence esthétique acharnée de la part des Coréennes. La Hyundai Sonata et sa « sculpture fluidique » tentent de voler la vedette, tout comme l'hypermoderne Kia Optima, une création de l'ancien styliste d'Audi, Peter Schreyer.

Son habitacle, aussi, fait plus sport que la majorité de ses rivales, qui se rangent plutôt du côté conservateur. Ceux qui ont déjà conduit une Mazda reconnaîtront le bloc d'instruments, les bouches d'aération rondes et - évidemment - l'affichage rouge.

Comparé à certains des habitacles dernier cri issus des boîtes coréennes et même américaines ces jours-ci, l'intérieur de la 6 fait un peu vieux jeu, mais il se montre assez convivial et tout de même attrayant. J'aime bien les indicateurs cernés de gris et le similibois foncé ornant le tableau de bord et la console centrale. Des plastiques durs diminuent, toutefois, l'impression globale de qualité.

Mon modèle cette semaine, une GT-I4 (I4 pour quatre-cylindres en ligne), propose des sièges en cuir, chauffants à l'avant, qui demeurent confortables sur de longs trajets tout en offrant un bon soutien pour les manœuvres enjouées. Il y a beaucoup de dégagement pour la tête et les jambes à l'avant, et le toit ouvrant accentue l'impression d'espace. Les passagers arrière ont amplement de place pour leurs jambes aussi, mais le toit plongeant ampute un peu le dégagement pour leur tête.

La 6 dispose d'un des coffres les plus généreux du segment, d'un volume de 470 litres, qu'on peut agrandir en rabattant les dossiers arrière asymétriques.

Outre la sellerie de cuir, la GT-I4 hérite de série de l'antipatinage, du contrôle dynamique de la stabilité, de l'accès sans clé, de phares à décharge à haute intensité et de rétroviseurs chauffants. Mon modèle n'avait pas de navigateur ni de caméra de recul, mais on peut les commander en option.

Le volant inclinable, télescopique et gainé de cuir se prend bien en main, et, comme la plupart des Mazda, il est relié à une direction vive et précise, quoiqu'un peu légère et pas aussi communicative que celle tant prisée des MX-5 et RX-8.

Sous le capot somnole un quatre-cylindres de 2,5 litres déployant 170 ch et 167 pi-lb de couple. Ces chiffres n'éblouiront personne, mais une rapide boîte automatique à cinq rapports les compense (une option de 1 200 $), et la Mazda6 s'active décidément en ville et sur la route. Par contre, le moteur a tendance à bourdonner quand on l'éperonne.

La suspension ferme de la Mazda6 assure une étonnante maniabilité pour ce segment. Bien équilibrée et posée, la voiture souffre de très peu de roulis en virage. Certains trouveront la suspension un peu trop rigide à leur goût, mais elle fera le bonheur des conducteurs qui aiment bien un peu d'action. Sans parler d'une véritable berline sport, la Mazda6 trouve un très bon équilibre entre confort et athlétisme.

Pour ce qui est de la consommation, la 6 arrive au milieu du peloton avec une cote de 9,4 L/100 km en ville et 6,5 L sur la route. J'ai enregistré une moyenne d'environ 9,7 L/100 km au volant de la GT-I4, rien de spectaculaire, mais tout dépend bien sûr de la pesanteur de votre pied droit. On se console en sachant qu'elle nécessite de l'essence ordinaire.

Une quantité inconnue dans le féroce segment des intermédiaires, la Mazda6 représente une alternative intéressante pour l'acheteur à la recherche d'un modèle grand public avec un peu de punch.

Cet essai routier de la Mazda6 GT-I4 2012 a originalement été publié sur Auto-Venus.com.
Mazda 6 GT-I4 2012
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Lesley Wimbush
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Expert automobile
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