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Mercedes-Benz B200 Turbo 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Le prestige d'une étoile
En outre, la boîte de vitesses automatique à variation continue (CVT) (une option) n'entache nullement ce penchant sportif. Au contraire, son mode séquentiel se marie bien au moteur et permet d'en exploiter plus pleinement les reprises.

La GTI de Mercedes ?
Il suffit de 7,4 secondes pour que la B200 Turbo à CVT accélère de 0 à 100 km/h (trois secondes plus vite qu'une B200 atmosphérique automatique); forte de ses 200 chevaux, la GTI équipée de la boîte de vitesses Tiptronic, quant à elle, met une demi-seconde de moins pour faire le même exercice bien qu'elle traîne une cinquantaine de kilos de plus.

Le moteur suralimenté de la B200 Turbo produit une soixantaine de chevaux de plus que le modèee de base.

Au terme de nos essais, la consommation moyenne de notre B200 Turbo s'est chiffrée à un peu plus de 10 litres aux 100 kilomètres, du carburant à haut indice d'octane, rappelons-le. La GTI en ferait autant.

Le turbo accentue naturellement l'effet de couple à l'accélération. Il faut s'y attendre. De plus, la B200 Turbo démontre une propension au sous-virage, mais sans excès. La précision de sa servodirection et le bon dosage de l'assistance contribuent à atténuer ce qui, sur d'autres voitures, deviendrait une source de désagrément.

Triple déception
Pour chaque branche de l'étoile symbolique, nous avons relevé un petit irritant. D'abord, la Classe B ne peut recevoir de transmission intégrale, comme une Subaru Impreza WRX. La conception même de cette voiture, dont le châssis à double plancher permet d'incliner davantage le moteur et de l'approcher de l'habitacle, l'interdit.

Par ailleurs, l'accélérateur électronique de la B200 impose un très léger délai au moment d'accélérer. On a beau écraser la pédale au plancher, il faut attendre une fraction de seconde avant que les 193 chevaux du moteur ne s'activent. Le conducteur doit donc développer un synchronisme nouveau avec cette voiture pour réaliser certaines manoeuvres, un dépassement, par exemple.

Enfin, la mollesse de la pédale d'accélérateur, jumelée au brassage qu'engendre une route cahoteuse, entraîne parfois de légers soubresauts irritants pour les passagers.

Compacte polyvalente
Aux qualités dynamiques indéniables de cette B200 s'ajoute une modularité exemplaire. Imaginez, on pourrait comparer la Classe B à une petite fourgonnette (s'cusez, M. Mercedes !). Une comparaison avec la Mazda5 révèle, en effet, des similitudes frappantes entre les deux voitures.

Le plus étonnant, c'est que la Mercedes, qui est pourtant 35 centimètres plus courte que la Mazda, dispose d'une aire à bagages deux fois plus volumineuse quand ses sièges arrière sont escamotés.

Quand les sièges sont escamotés, l'espace utile est impressionnant.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque