En parlant de bruit : aïe, aïe, aïe, tout un échappement! C’est quelque chose que je remarque souvent des voitures sport contemporaines ces jours-ci. Les constructeurs font des pieds et des mains pour créer une sonorité ambiante (on dirait, en tout cas), un grognement unique qui interpelle tant le conducteur que les passants. Or, dans ce fiévreux accès d’ingénierie, ils n’ont pas réussi à produire une voix mécanique ondulante. Ce que j’entends par ça? En gros, un échappement qui ne sonne pas toujours pareil à chaque coup de gaz et chaque changement de rapport, peu importe la vitesse à laquelle on file.
La maniabilité de la Mitsubishi Lancer EVO impressionne. Elle semblait heureuse et bien plantée, même sur les routes accidentées. Une partie de cette rigidité provient des robustes mesures de renforcement que Mits a jugé nécessaires entre les jambes de force arrière. Traduction : aucun passage entre les sièges arrière et le coffre de seulement 195 litres, essentiellement amputé de moitié.
Simple et directe… à l’intérieur
À l’intérieur, la Mitsubishi est un sublime modèle de simplicité. Ce que j’adore de ma WRX? Aucun fla-fla ne ternit mon expérience derrière le volant. J’apprécie un bon gadget comme tout journaliste automobile, mais quand il s’agit de piloter un bolide comme l’EVO ou la STI, tout ce que je veux, c’est de faire un avec la machine, sans me faire distraire par des bidules électroniques. Avec sa radio et son climatiseur ultra simplistes et les commandes limitées sur son volant, la Lancer EVO se veut une voiture à l’état pur, exactement comme je les aime.
En parlant de volant, Mitsubishi devrait peut-être songer à intégrer une version un peu plus inspirée de la course. Celui-là me semblait gros et potelé, un peu encombrant pour les manœuvres d’évitement… et un dessous plat ne ferait pas de tort, non plus!
Bien enfoncée dans mon siège de course Recaro (plutôt serré, mais fantastique pour la conduite effrénée à laquelle vous vous adonnerez inévitablement), j’avais de la misère à ne pas écraser le gaz chaque fois que je tournais la clé dans le contact.
Quand j’ai garé la Mits argentée aux côtés de ma Subaru noire dans mon entrée, j’ai pris quelques instants pour les dévisager, en essayant d’oublier mes préjugés (je vous jure). La Mitsubishi Lancer EVO GSR n’a rien de subtil. Strictement rien. Bon, notre GSR particulière se pavanait dans des jantes MR et un aileron qui relevaient encore plus son extravagance. Mais il y a quelque chose de légèrement discret chez les anciennes Subaru qui m’attire plus que le clinquant des Mitsubishi.
La maniabilité de la Mitsubishi Lancer EVO impressionne. Elle semblait heureuse et bien plantée, même sur les routes accidentées. Une partie de cette rigidité provient des robustes mesures de renforcement que Mits a jugé nécessaires entre les jambes de force arrière. Traduction : aucun passage entre les sièges arrière et le coffre de seulement 195 litres, essentiellement amputé de moitié.
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| À l’intérieur, la Mitsubishi est un sublime modèle de simplicité. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Simple et directe… à l’intérieur
À l’intérieur, la Mitsubishi est un sublime modèle de simplicité. Ce que j’adore de ma WRX? Aucun fla-fla ne ternit mon expérience derrière le volant. J’apprécie un bon gadget comme tout journaliste automobile, mais quand il s’agit de piloter un bolide comme l’EVO ou la STI, tout ce que je veux, c’est de faire un avec la machine, sans me faire distraire par des bidules électroniques. Avec sa radio et son climatiseur ultra simplistes et les commandes limitées sur son volant, la Lancer EVO se veut une voiture à l’état pur, exactement comme je les aime.
En parlant de volant, Mitsubishi devrait peut-être songer à intégrer une version un peu plus inspirée de la course. Celui-là me semblait gros et potelé, un peu encombrant pour les manœuvres d’évitement… et un dessous plat ne ferait pas de tort, non plus!
Bien enfoncée dans mon siège de course Recaro (plutôt serré, mais fantastique pour la conduite effrénée à laquelle vous vous adonnerez inévitablement), j’avais de la misère à ne pas écraser le gaz chaque fois que je tournais la clé dans le contact.
Quand j’ai garé la Mits argentée aux côtés de ma Subaru noire dans mon entrée, j’ai pris quelques instants pour les dévisager, en essayant d’oublier mes préjugés (je vous jure). La Mitsubishi Lancer EVO GSR n’a rien de subtil. Strictement rien. Bon, notre GSR particulière se pavanait dans des jantes MR et un aileron qui relevaient encore plus son extravagance. Mais il y a quelque chose de légèrement discret chez les anciennes Subaru qui m’attire plus que le clinquant des Mitsubishi.
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| Notre GSR particulière se pavanait dans des jantes MR et un aileron qui relevaient encore plus son extravagance. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |