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| Photo - Antoine Joubert |
Du côté de l'équipement, rien n'a été oublié. On retrouve donc un groupe électrique complet, la climatisation, le régulateur de vitesse, le lecteur CD, le télédéverrouillage avec alarme et plusieurs autres caractéristiques. En consultant la carte des options, il est cependant facile de se laisser tenter par l'ensemble « Son et Soleil », comprenant le toit ouvrant à commande électrique et une chaîne audio Infinity de 315 watts, vraiment impressionnante.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Utilisé abondamment chez Mitsubishi, le 4 cylindres de 2,4 litres à simple arbre à cames en tête se trouve également sous le capot de la Ralliart. Contrairement aux autres modèles de la marque qui utilisent cette mécanique (Galant, Eclipse, Outlander), la Lancer propose une puissance de 162 chevaux. Pour répondre à la question que vous vous posez sans doute, cette légère augmentation de puissance est simplement due au fait que la voiture possède un système d'échappement moins restrictif, qui dégage d'ailleurs une sonorité très envoûtante. Sans être époustouflant, le moteur propose des performances à la hauteur des attentes de l'acheteur cible. Les accélérations sont vives, tandis que les bonnes reprises sont facilitées par une couple de 162 lb/pi à un régime de 4000 tr/min. Offrant une plage d'accélération plus linéaire, ce moteur diffère également de la masse concurrente, avec laquelle il faut souvent faire grimper le mouchard près de la zone rouge, pour ressentir une quelconque sensation de puissance.
Très intéressant dans l'ensemble, le moteur se doit cependant d'être jumelé à la boîte manuelle. Avec elle, le passage des rapports est court et précis, et son étagement permet de tirer le maximum du moteur. En choisissant l'automatique, vous coupez systématiquement toute forme d'agrément, tout en diminuant fortement les performances. De plus, il vous en coûtera quelques dollars de plus à chaque plein d'essence, car la consommation moyenne passe de 10,5 litres à 11,8 litres.
Comportement routier et éléments mécaniques |
| Photo - Antoine Joubert |
À la Sentra SE-R Spec V, j'ai reproché sa suspension désuète et son fort effet de couple, tandis que la Corolla XRS m'a déçue par son moteur qu'il faut sans cesse pousser à la limite. Avec la Ralliart, j'ai beau chercher, je ne trouve rien ! Pas de défaut de conduite qui pourrait me faire renoncer à son achat. Sur la route, on lui reconnaît un châssis d'une grande rigidité, ainsi qu'un tempérament très sportif. La suspension indépendante est donc aussi ferme qu'efficace, en plus d'être abaissée d'un pouce par rapport aux autres versions. Les imperfections de la route se font bien sûr sentir, mais la prise de roulis en virage est pratiquement inexistante, un point non négligeable en conduite sportive. Également au menu, on retrouve une stabilité directionnelle digne d'une voiture de circuit. Les pneumatiques de 16 pouces en sont bien sûr responsables, mais de grands éloges peuvent être attribués à la direction à crémaillère, précise et très communicative. À ce niveau, seul le trop grand diamètre de braquage déçoit.
