L'extérieur ne change pas tellement et, comme je vous l'ai dit, ça va pour moi. La ceinture de caisse haute et inclinée, l'aileron juvénile, la calandre dominante et les phares semi-encastrés au look agressif donnent à cette Lancer un air arrogant et frondeur, à défaut de la bouille carrément enragée de la scandaleuse EVO. Les roues de plus petit diamètre (16 pouces) ne remplissent pas aussi bien les ailes que celles des versions plus musclées, mais l'écart ne se remarque pas tant que ça.
J'ai déjà conduit la Lancer EVO à plusieurs reprises, me régalant chaque fois de sa prodigieuse capacité à faire palpiter mon cœur et à me rendre folle au volant. Pour sa part, la version Ralliart offre un très bon compromis pour ceux qui recherchent performance et agilité tout en exigeant un certain savoir-vivre au quotidien. Toutefois, comparer la Lancer SE à l'EVO reviendrait à dire que le personnage de Jack Nicholson dans Vol au-dessus d'un nid de coucou n'a pas changé après sa fameuse lobotomie.
Le quatre-cylindres de 2,0 L sous le capot génère 148 chevaux et 145 livres-pied de couple – bon pour des accélérations honnêtes mais relativement bruyantes. Jumelé à la boîte manuelle à 5 rapports, il se montrerait sans doute fringant et même amusant, mais enchaîné à l'affreuse boîte automatique à variation continue, il râle et ronchonne jusqu'à ce que le conducteur abandonne et relâche l'accélérateur.
J'aime bien l'épaisseur et la lourdeur du volant, mais un peu moins la confusion qu'engendrent les boutons sur le dessus. En outre, je ne l'ai pas trouvé particulièrement direct ni communicatif.
On s'attendrait normalement à ce que la Mitsubishi Lancer SE, en tant que version intermédiaire plus raisonnable, mise sur des composantes et des réglages de suspension qui absorbent mieux les imperfections de la route que les versions plus sportives. Cependant, à la moindre bosse ou crevasse, elle bondit tel un bouchon de liège surfant sur une grosse vague de mer. Par surcroît, le roulis de caisse important enlève tout le plaisir des courbes et bretelles serrées.
J'ai déjà conduit la Lancer EVO à plusieurs reprises, me régalant chaque fois de sa prodigieuse capacité à faire palpiter mon cœur et à me rendre folle au volant. Pour sa part, la version Ralliart offre un très bon compromis pour ceux qui recherchent performance et agilité tout en exigeant un certain savoir-vivre au quotidien. Toutefois, comparer la Lancer SE à l'EVO reviendrait à dire que le personnage de Jack Nicholson dans Vol au-dessus d'un nid de coucou n'a pas changé après sa fameuse lobotomie.
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| La ceinture de caisse haute et inclinée, l'aileron juvénile, la calandre dominante et les phares semi-encastrés au look agressif donnent à cette Lancer un air arrogant et frondeur. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Le quatre-cylindres de 2,0 L sous le capot génère 148 chevaux et 145 livres-pied de couple – bon pour des accélérations honnêtes mais relativement bruyantes. Jumelé à la boîte manuelle à 5 rapports, il se montrerait sans doute fringant et même amusant, mais enchaîné à l'affreuse boîte automatique à variation continue, il râle et ronchonne jusqu'à ce que le conducteur abandonne et relâche l'accélérateur.
J'aime bien l'épaisseur et la lourdeur du volant, mais un peu moins la confusion qu'engendrent les boutons sur le dessus. En outre, je ne l'ai pas trouvé particulièrement direct ni communicatif.
On s'attendrait normalement à ce que la Mitsubishi Lancer SE, en tant que version intermédiaire plus raisonnable, mise sur des composantes et des réglages de suspension qui absorbent mieux les imperfections de la route que les versions plus sportives. Cependant, à la moindre bosse ou crevasse, elle bondit tel un bouchon de liège surfant sur une grosse vague de mer. Par surcroît, le roulis de caisse important enlève tout le plaisir des courbes et bretelles serrées.
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| Le quatre-cylindres de 2,0 L sous le capot génère 148 chevaux et 145 livres-pied de couple. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com) |