La conduite
Tel que mentionné sur mon compte Twitter (@Matt_St_Pierre), je suis déçu que Nissan nous ait empêchés de conduire la LEAF lors du lancement médiatique. Nous avons pu, en revanche, tester le véhicule qui a servi de banc d’essai sur un petit parcours délimité par des cônes. La Nissan EV-12, une Versa à empattement allongé, est 95 % identique à la LEAF au plan de la technologie et de la conduite, nous a-t-on affirmé.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que la voiture accélère en douceur, sans hésiter et de façon très linéaire. La direction est bien dosée et les freins régénérateurs (ils rechargent la batterie) ne sont pas trop envahissants. Évidemment, le poids de la batterie se fait sentir dans les courbes prononcées, mais ce n’est pas vraiment un gros reproche. Chose certaine, je suis impatient d’essayer la véritable LEAF!
Tellement plus!
Il y en a tellement plus à dire sur la Nissan LEAF et ses semblables. Par exemple, saviez-vous qu’une voiture électrique possède beaucoup moins de pièces mobiles qu’une auto ordinaire, qu’elle n’a pas besoin d’huile pour fonctionner (adieu les vidanges!) et que l’usine du Tennessee où sera assemblée la LEAF fabriquera aussi les batteries (adieu l’énergie importée)? En outre, comme c’est le cas avec toute nouvelle technologie, les prix diminueront au fur et à mesure que la production augmentera et que la compagnie réalisera des économies d’échelle. Une voiture électrique à moins de 20 000 $ pourrait fort bien voir le jour d’ici dix ans.
Bien que l’idée de la LEAF doive être applaudie et imitée, il serait fou de s’attendre à un avenir dans lequel les véhicules électriques sont seuls sur la route. Carlos Ghosn est clair sur le sujet : 90 % des ventes de Nissan seront encore accaparées par des modèles équipés d’un moteur à combustion interne.
Quoi qu’il en soit, je suis plus que jamais convaincu de la pertinence et de l’intérêt d’une voiture électrique pour mes déplacements quotidiens… tant et aussi longtemps que je garde ma vieille Jetta pour me remémorer le son distinctif d’un moteur allemand à quatre cylindres, sans oublier bien sûr l’odeur du pétrole brûlé.
photo:Mathieu St-Pierre, Nissan
Tel que mentionné sur mon compte Twitter (@Matt_St_Pierre), je suis déçu que Nissan nous ait empêchés de conduire la LEAF lors du lancement médiatique. Nous avons pu, en revanche, tester le véhicule qui a servi de banc d’essai sur un petit parcours délimité par des cônes. La Nissan EV-12, une Versa à empattement allongé, est 95 % identique à la LEAF au plan de la technologie et de la conduite, nous a-t-on affirmé.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que la voiture accélère en douceur, sans hésiter et de façon très linéaire. La direction est bien dosée et les freins régénérateurs (ils rechargent la batterie) ne sont pas trop envahissants. Évidemment, le poids de la batterie se fait sentir dans les courbes prononcées, mais ce n’est pas vraiment un gros reproche. Chose certaine, je suis impatient d’essayer la véritable LEAF!
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| La Nissan EV-12, une Versa à empattement allongé. |
Tellement plus!
Il y en a tellement plus à dire sur la Nissan LEAF et ses semblables. Par exemple, saviez-vous qu’une voiture électrique possède beaucoup moins de pièces mobiles qu’une auto ordinaire, qu’elle n’a pas besoin d’huile pour fonctionner (adieu les vidanges!) et que l’usine du Tennessee où sera assemblée la LEAF fabriquera aussi les batteries (adieu l’énergie importée)? En outre, comme c’est le cas avec toute nouvelle technologie, les prix diminueront au fur et à mesure que la production augmentera et que la compagnie réalisera des économies d’échelle. Une voiture électrique à moins de 20 000 $ pourrait fort bien voir le jour d’ici dix ans.
Bien que l’idée de la LEAF doive être applaudie et imitée, il serait fou de s’attendre à un avenir dans lequel les véhicules électriques sont seuls sur la route. Carlos Ghosn est clair sur le sujet : 90 % des ventes de Nissan seront encore accaparées par des modèles équipés d’un moteur à combustion interne.
Quoi qu’il en soit, je suis plus que jamais convaincu de la pertinence et de l’intérêt d’une voiture électrique pour mes déplacements quotidiens… tant et aussi longtemps que je garde ma vieille Jetta pour me remémorer le son distinctif d’un moteur allemand à quatre cylindres, sans oublier bien sûr l’odeur du pétrole brûlé.
photo:Mathieu St-Pierre, Nissan
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