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Porsche Panamera 4S 2010 : essai routier

Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Whistler? Las Vegas? L'Arctique? La Panamera 4S n'a peur d'aucun climat ni d'aucun périple
En apercevant ma Porsche à quatre portes, le conducteur d’une Nissan Sentra SE-R stationnée juste à côté de moi devant un café, a regardé quatre fois plutôt qu’une et commencé à faire le tour de la voiture. Le design ne mentait pas, mais le logo de la marque restait obstrué par de la saleté accumulée sur plusieurs centaines de kilomètres en plein mois de février.

Mon modèle d’essai 4S comprenait un système de traction intégrale et quatre pneus à neige Pirelli. (Photo: Justin Pritchard/ Auto123.com)

«Panam..erica??», m’a-t-il demandé avant que je lui précise le nom correct : Panamera.

«Ah oui, je m’en souviens! Panamera — la Porsche à quatre portes! C’est quand même une honte de la sortir dans la neige», a répliqué le curieux.

Il voulait peut-être dire qu’il était dommage de la salir de gadoue et de sel. Parce que conduire la Panamera en hiver n’a absolument rien de honteux.

Une cavalerie prête pour l’hiver
Jusqu’à tout récemment, Porsche ne comptait dans sa gamme aucune voiture capable de transporter quatre adultes sur de longues distances. La nouvelle Panamera 2010, bien que controversée, vient changer la donne.

Mon modèle d’essai 4S comprenait un système de traction intégrale et quatre pneus à neige Pirelli. Son capot dissimulait un V8 atmosphérique de 4,8 litres à injection directe produisant 400 chevaux. Notons que Porsche offre aussi la Panamera Turbo de 500 chevaux et, prochainement, une version d’entrée de gamme à moteur V6 de 300 chevaux.

Le V8 de série démontre une belle flexibilité, lui qui se fait un plaisir de ronronner discrètement à 1000 tours/minute dans la circulation urbaine. Si vous n’êtes pas pressé, la boîte automatique PDK à double embrayage sollicitera le septième rapport à environ 70 km/h, livrant des passages d’une douceur absolue en chemin. Les décollages s’effectuent même sur le deuxième rapport, toujours dans le but de rendre l’expérience la plus douce possible.

Grimpez tranquillement à 130 km/h et l’aiguille du tachymètre dépassera à peine les 2000 tours/minute. Le vent ne se fait pratiquement pas entendre. De même, le bruit des pneus ne pénètre l’habitacle qu’au contact des fissures scellées. En prime, la consommation de carburant sur l’autoroute s’élève à peine au-dessus de la barre des 10 litres aux 100 kilomètres.

Son capot dissimulait un V8 atmosphérique de 4,8 litres à injection directe produisant 400 chevaux. (Photo: Justin Pritchard/ Auto123.com)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
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