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| (Photo: Alain Raymond) |
Sur le plan de la structure, le XL7 hérite d'une carrosserie monocoque plus rigide et plus légère que la structure à châssis et carrosserie séparés. Cette structure contribue également aux qualités dynamiques du véhicule, sa tenue de route, le confort de sa suspension et son silence de roulement, notamment, sans compter une consommation moindre que celle d'un VUS traditionnel.
Abandonnant le V6 de 2,7 litres de son prédécesseur, le XL7 est animé par un V6 de 3,6 litres à deux arbres à cames par rangée de cylindres et à quatre soupapes par cylindre assorti d'un système de distribution variable. Ce moteur moderne de conception GM (le même qui anime la Cadillac STS, rien de moins !) développe une puissance de 252 chevaux et produit un couple appréciable de 243 livres-pied. Accompagné d'une boîte de vitesses automatique à 5 rapports avec mode de sélection manuel, ce moteur propulse le XL7 de 0 à 100 km/h en 8 secondes et autorise des reprises fort convenables pour une telle masse (de 80 à 120 km/h en moins de 8 secondes).
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| (Photo: Alain Raymond) |
Quant à la consommation et malgré l'augmentation de la cylindrée, ce V6 nécessite en moyenne 11 litres d'essence ordinaire par 100 kilomètres, une moyenne obtenue lors d'un périple de quelques centaines de kilomètres parcourus au volant de la version à transmission intégrale (AWD) sur les belles routes du nord de l'Ontario. Certes, en ville, le XL7 sera plus gourmand (13,5 L/100 km selon Transports Canada pour l'intégrale et 12,9 pour la traction). Ajoutez une capacité de remorquage de 3500 livres (1587 kilos) pour vous faire accompagner de vos jouets du week-end.
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| (Photo: Alain Raymond) |
Pour les fanas de mécanique, précisons que la transmission intégrale du XL7 suit le même principe que celui du récent et sympathique Suzuki SX4 : un différentiel arrière à gestion électronique active qui permet le passage immédiat et imperceptible de la traction à l'intégrale quand les conditions le nécessitent.
Pour les liens au sol, là aussi Suzuki abandonne l'ancien XL7 et adopte les suspensions à quatre roues indépendantes. À l'avant, les fidèles jambes MacPherson, et à l'arrière, une efficace suspension multibras, le tout caractérisé par un débattement long mais fort bien amorti qui procure à la grande japonaise une tenue de route et un confort de suspension dignes d'une berline. Adieu les tangages désagréables et le roulis prononcé des « vrais » VUS à châssis de camion ! En outre, en version à sept places, le XL7 reçoit des amortisseurs arrière Nivomat à compensation de charge qui favorisent le maintien d'une assiette horizontale.
