La guerre pour du pétrole
Quels sont les points communs que l'on peut retrouver entre le Soudan, la Bolivie, le Venezuela, l'Irak, le Timor Oriental et l'Afghanistan ?
Au début de cette année, lors d'une entrevue diffusée à Radio-Canada à laquelle j'assistais sur le thème de la fin du pétrole était présent un porte-parole de cette industrie, auquel j'ai mentionné que notre énorme dépendance au pétrole avait comme impact, entre autres choses, des guerres qui faisaient des milliers de morts afin d'assouvir notre soif d'or noir. Tout ce qu'il a trouvé à répondre fut : «On fait ce que veulent les gens».
Est-ce vraiment ce que nous voulons? Sommes-nous d'accord à ce que des gens meurent afin que l'on puisse continuer à consommer à ce rythme?
On a souvent tendance à penser que de découvrir du pétrole ou du gaz naturel est un cadeau du ciel. Pourtant, de plus en plus de gens considèrent aujourd'hui la découverte de pétrole ou de gaz naturel comme une malédiction. Récemment, un gouvernement africain a refusé que des compagnies pétrolières aillent faire de la prospection chez eux. Ils ont poliment répondu qu'ils préféraient vivre un peu moins riches, mais en paix.
Gratter les fonds de tiroir
Que l'on regarde la situation de l'énergie sous quelque angle que ce soit, la réalité est la suivante : nous en serons bientôt à gratter les fonds de tiroir pour en trouver, car le monde est en manque et comme les junkies en manque, les plus forts vont tout faire pour gagner leur bataille pour les derniers fix qui resteront sur cette planète et les plus faibles périront.
L'économie mondiale et les impacts de la raréfaction du pétrole
Il est estimé que d'ici la fin de cette décennie, la baisse de production mondiale de pétrole fera monter son prix aux alentours de $100 le baril. D'ici quelques mois, l'offre va commencer à descendre alors que la demande va continuer à croître. Si cette prédiction se réalise, et tout indique qu'elle se réalisera, le prix d'à peu près tout ce qui se trouve sur le marché augmentera, et nous entrerons dans une phase inflationniste qui précédera de peu une récession avec des millions de mises à pied, des faillites, et tout le cortège de malheurs qui y est lié.
C'est pourquoi il est important de réaliser à quel point notre mode de vie est de plus en plus insoutenable, car lié à cette ressource qui nous en a rendu tellement dépendants que nous sommes littéralement « accros » au pétrole.
Quels sont les points communs que l'on peut retrouver entre le Soudan, la Bolivie, le Venezuela, l'Irak, le Timor Oriental et l'Afghanistan ?
- Tous ces pays sont liés au pétrole ou au gaz naturel d'une façon ou d'une autre.
- La très grande majorité des habitants de tous ces pays, qui devraient bien vivre des revenus du pétrole ou du gaz naturel, sont pourtant pauvres.
- Tous les habitants de ces pays ont subi les affres de la violence et de la guerre pour le contrôle du pétrole et/ou du gaz naturel.
Au début de cette année, lors d'une entrevue diffusée à Radio-Canada à laquelle j'assistais sur le thème de la fin du pétrole était présent un porte-parole de cette industrie, auquel j'ai mentionné que notre énorme dépendance au pétrole avait comme impact, entre autres choses, des guerres qui faisaient des milliers de morts afin d'assouvir notre soif d'or noir. Tout ce qu'il a trouvé à répondre fut : «On fait ce que veulent les gens».
Est-ce vraiment ce que nous voulons? Sommes-nous d'accord à ce que des gens meurent afin que l'on puisse continuer à consommer à ce rythme?
On a souvent tendance à penser que de découvrir du pétrole ou du gaz naturel est un cadeau du ciel. Pourtant, de plus en plus de gens considèrent aujourd'hui la découverte de pétrole ou de gaz naturel comme une malédiction. Récemment, un gouvernement africain a refusé que des compagnies pétrolières aillent faire de la prospection chez eux. Ils ont poliment répondu qu'ils préféraient vivre un peu moins riches, mais en paix.
Gratter les fonds de tiroir
Que l'on regarde la situation de l'énergie sous quelque angle que ce soit, la réalité est la suivante : nous en serons bientôt à gratter les fonds de tiroir pour en trouver, car le monde est en manque et comme les junkies en manque, les plus forts vont tout faire pour gagner leur bataille pour les derniers fix qui resteront sur cette planète et les plus faibles périront.
L'économie mondiale et les impacts de la raréfaction du pétrole
Il est estimé que d'ici la fin de cette décennie, la baisse de production mondiale de pétrole fera monter son prix aux alentours de $100 le baril. D'ici quelques mois, l'offre va commencer à descendre alors que la demande va continuer à croître. Si cette prédiction se réalise, et tout indique qu'elle se réalisera, le prix d'à peu près tout ce qui se trouve sur le marché augmentera, et nous entrerons dans une phase inflationniste qui précédera de peu une récession avec des millions de mises à pied, des faillites, et tout le cortège de malheurs qui y est lié.
C'est pourquoi il est important de réaliser à quel point notre mode de vie est de plus en plus insoutenable, car lié à cette ressource qui nous en a rendu tellement dépendants que nous sommes littéralement « accros » au pétrole.