Honda Accord
Personne ne pourra accuser Honda de rester les bras croisés. Outre l'Element et le Pilot, l'Accord est l'autre nouveauté dévoilée par le constructeur nippon en 2003. Affirmer que cette Accord de septième génération revêt beaucoup d'importance tombe sous le sens, tant cette berline s'avère un modèle clé (une vache à lait?) que plusieurs autres constructeurs ont tenté d'égaler ou de surpasser, le plus souvent sans y parvenir.
Il faut dire qu'il était temps pour Honda de réagir, l'Accord commençant à accuser le passage des années face à la concurrence. Pour ce faire, de nombreux éléments, et non les moindres, ont fait l'objet d'une refonte complète. Au premier chef, la carrosserie, plus rigide de 27% à en croire le dossier de presse. Puis, sous le capot, deux nouveaux moteurs : d'une part, un 4 cylindres de 2,4 litres et 160 chevaux; d'autre part, un V6 de 3 litres et 240 chevaux. Pour ne pas être en reste, toutes les transmissions ont également été revues.
L'automatique à cinq rapports (un de plus qu'avant) permet un rendement qui en surprendra plus d'un, surtout lorsqu'on la jumelle avec le moteur 4 cylindres, si souple et discret qu'on croirait avoir affaire à un V6. L'Accord était dotée dans le passé d'une bonne tenue de route; cette nouvelle mouture en rajoute elle bénéficie en effet d'une suspension inédite à double levier triangulé aux quatre roues, ce qui lui confère une meilleure stabilité en virage. Le sérieux de l'habitacle frappe, de même que la facilité avec laquelle s'effectue la prise en main de ce véhicule. Enfin, que Honda décrive les nouveaux sièges de l'Accord à grand renfort d'épithètes ne nous apparaît pas exagéré tant leur maintien rappelle ce qui se fait de mieux du côté des constructeurs européens.