Mazda 6
Après la Nissan Altima, qui a fait son grand numéro l'année dernière, c'est au tour de la Mazda6 de faire écarquiller les yeux des amateurs de berline intermédiaire. Ce n'est pas que la 626 fût une mauvaise voiture, loin de là. Cependant, les ingrédients qui auraient pu en faire une voiture désirée lui faisaient défaut, en particulier une ligne accrocheuse et un comportement routier inspiré.
Conséquence? Ses ventes n'ont jamais vraiment décollé ou égalé celles de l'Accord et de la Camry, deux protagonistes clés dans la catégorie. Bien sûr, ingénieurs et stylistes auraient pu se contenter d'une sage évolution de la 626. Heureusement pour ceux qui valorisent le plaisir de conduire, il n'en fut rien. C'est donc dire que la 6 est un modèle conçu à partir d'une plate-forme inédite. Puis, l'Altima ayant lancé une inflation de puissance, les motoristes d'Hiroshima n'ont pu que mettre au point deux nouveaux moulins : d'une part, un quatrecylindres de 2,3 litres et 160 chevaux; d'autre part, un V6 de 3 litres et 220 chevaux.
Parmi toutes les berlines de cette catégorie, la 6 est certainement une des rares dont le châssis et la suspension (à l'avant, une paire de leviers triangulaires transversaux; à l'arrière, un essieu multibras) autorisent des performances dynamiques conformes à l'idée qu'on se fait d'une sportive. Ajoutez à cela une direction des plus alertes, qui vous guide et informe avec précision, et un freinage volontaire et vous voilà en présence d'une voiture armée pour faire la nique à la majorité de ses concurrentes. Offerte de 24 295$ à 31 895 $, la berline 6 se décline en quatre versions (2,3, 2,3 GT, GS V6 et GT V6) qui seront suivies plus tard par une version familiale et une à cinq portes.