Comme vous voyez, en investissant dans l'économie d'énergie et une meilleure efficacité énergétique, on ne fait pas que polluer moins, on sauve de l'argent. Donc, en plus de ne pas payer sa juste part de l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la grande industrie augmentera se marge de profit. Une question se pose cependant : Si les subventions du gouvernement fédéral pour aider l'industrie à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre augmente leur profit, cela n'entrera-t-il pas en conflit avec l'accord de l'ALENA qui pourraient donner un argument à des industries américaines de taxer l'importation de ces produits (en vertu de l'article 11) pour concurrence déloyale?
( Je sais qu'il est absurde de parler de concurrence déloyale lorsqu'on fait affaire avec les Américains, mais comme il l'ont déjà fait dans le cas du bois d'oeuvre, du blé et de plusieurs autres produits...Comme le disait Jean de la Fontaine : « La loi du plus fort est toujours la meilleure ». Ou autrement dit, ils ne veulent jamais perdre, quitte à tricher.)
Le plan vert : section automobile
Comme je l'ai mentionné la semaine dernière, l'accord entre le gouvernement fédéral et les constructeurs automobiles est pour le moins indulgents envers ces derniers. Lors d'une entrevue que j'ai donné à la radio de Radio-Canada en présence de M. Dion, nous avons parlé de mesures visant à encourager les automobilistes à acheter des véhicules plus éco-énergétiques, des programmes d'inspections, des surtaxes à l'achat de véhicules très énergivores et toutes sortes d'autres propositions.
Or, voici ce qui est écrit dans le plan vert en regard de ces mesures :
Plan envers les constructeurs
Les investissements du gouvernement fédéral viseront à aider l'industrie automobile à s'engager :
Rien de ce qui a été discuté, proposé, suggéré, étudié. Aucun encouragement aux automobilistes afin qu'ils ou elles soient épaulés dans leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Rien. On en viendrait à penser qu'une fois que la grande industrie s'est servie, il ne reste rien pour nous. C'est incroyable qu'après toutes ces années de discussions et d'études, le gouvernement fédéral ne soit même pas capable de donner au minimum un crédit à l'achat d'une auto hybride, comme c'est le cas aux États-Unis.
(1) et (2) :
http://climatechange.gc.ca/francais/newsroom/2005/plan05.asp
( Je sais qu'il est absurde de parler de concurrence déloyale lorsqu'on fait affaire avec les Américains, mais comme il l'ont déjà fait dans le cas du bois d'oeuvre, du blé et de plusieurs autres produits...Comme le disait Jean de la Fontaine : « La loi du plus fort est toujours la meilleure ». Ou autrement dit, ils ne veulent jamais perdre, quitte à tricher.)
Le plan vert : section automobile
Comme je l'ai mentionné la semaine dernière, l'accord entre le gouvernement fédéral et les constructeurs automobiles est pour le moins indulgents envers ces derniers. Lors d'une entrevue que j'ai donné à la radio de Radio-Canada en présence de M. Dion, nous avons parlé de mesures visant à encourager les automobilistes à acheter des véhicules plus éco-énergétiques, des programmes d'inspections, des surtaxes à l'achat de véhicules très énergivores et toutes sortes d'autres propositions.
Or, voici ce qui est écrit dans le plan vert en regard de ces mesures :
Plan envers les constructeurs
Les investissements du gouvernement fédéral viseront à aider l'industrie automobile à s'engager :
- au progrès des technologies de pointe en matière de réduction des émissions et de diesel;
- à la production d'un plus grand nombre de véhicules hybrides et de véhicules utilisant des carburants de remplacement;
- à la mise au point et à l'application de technologies pour réduire la consommation de carburant.
- au progrès des technologies de pointe en matière de réduction des émissions et de diesel;
- à la production d'un plus grand nombre de véhicules hybrides et de véhicules utilisant des carburants de remplacement;
- à la mise au point et à l'application de technologies pour réduire la consommation de carburant.(2)
RIEN !
Rien de ce qui a été discuté, proposé, suggéré, étudié. Aucun encouragement aux automobilistes afin qu'ils ou elles soient épaulés dans leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Rien. On en viendrait à penser qu'une fois que la grande industrie s'est servie, il ne reste rien pour nous. C'est incroyable qu'après toutes ces années de discussions et d'études, le gouvernement fédéral ne soit même pas capable de donner au minimum un crédit à l'achat d'une auto hybride, comme c'est le cas aux États-Unis.
(1) et (2) :
http://climatechange.gc.ca/francais/newsroom/2005/plan05.asp