Alors que la pandémie oblige la plupart d’entre nous de rester bien sagement à la maison ou dans le voisinage immédiat en cette fin d’année, nous revisitons (virtuellement) plusieurs des endroits mémorables de cette route mythique qu’est la Route 66. Aujourd’hui, notre deuxième arrêt alors qu’on s’attarde à un incontournable du trajet, la station-service Sinclair Gay Parita.
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On ne peut qu’imaginer à quoi pouvaient ressembler les stations-service de la Route 66 à l’époque des années 30, 40 ou 50. Heureusement, un arrêt au Sinclair Gay Parita fait mieux que ça ; il nous replonge au cœur de cette période.
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C’est en 1934 qu’apparaît sur la Route 66 une station-service du nom de Sinclair Gay Parita. Son fondateur, Fred Mason, la baptise en l’honneur de sa femme, Gay. Cette dernière va rendre l’âme en 1953 et seulement deux années plus tard, un incendie rase l’endroit. Normalement, les choses auraient dû en rester là, mais c’était sans compter sur un certain Gary Turner.
Au début des années 2000, Gary Turner, alors à la retraite, se porte acquéreur de l’emplacement et décide de le faire revivre. Il rebâtit la station en s’inspirant des photos de l’époque et du style qu’avançait ce genre d’établissements dans les années 30. La place pouvait toujours être reconnue comme le Sinclair Gay Parita, mais aussi comme le Gary’s Gay Parita. Des voitures anciennes ont été disposées ici et là et comme par magie, l’ambiance de l’époque était recréée.
Derrière cette Nash, une clôture de bois a été installée par les nouveaux propriétaires et permet aux touristes d’y laisser leur griffe. Nous avons bien sûr profité de l’occasion pour y apposer la nôtre, en français s’il vous plaît. D’ailleurs, fait intéressant à observer, on retrouve des messages dans quantité de langues sur cette muraille ; les visiteurs du Sinclair Gay Parita viennent de partout à travers le monde, littéralement.