Reste que la pollution est un réel fléau à combattre. Et la première ligne de feu se déplacera bientôt dans les salles de montre des concessionnaires, lorsque les véhicules hybrides et les véhicules à propulsion 100% électrique y feront leur apparition, suivis plus tard de véhicules à moteur alimenté par l'hydrogène.
Olivier Darmon, auteur du livre Oui aux voitures propres (Hoëbeke, Paris, ISBN 2-84230-127-7, 15,95$), met la situation en perspective en rappelant que:
- l'automobile est un mode de transport qui dépend actuellement à 98 % du pétrole ;
- 85% de tous les déplacements dans le monde s'effectuent par la route, donc avec l'auto ;
- en 2025, les Nations unies estiment que 65% de la population mondiale sera citadine ; en 1900, ce pourcentage était de 10 % ;
- en 2020, le parc automobile mondial aura triplé à cause du boom attendu en Asie, principalement en Chine.
Les fabricants ont donc l'incontournable "obligation morale" de développer des voitures vertes. Aux concessionnaires de se préparer. Comme on entraîne des représentants pour vendre les Chevrolet Silverado HD aux entrepreneurs en construction, et comme on forme des représentants pour partager la "passion SVT" chez Ford, il faudra développer de nouvelles manières de vendre ces véhicules verts qui ne susciteront pas le même engouement.
Honda et Toyota ont innové en commercialisant les premiers véhicules hybrides en Amérique. Alors, quels seront les premiers concessionnaires québécois qui amorceront le virage écologique en devenant "spécialistes" des voitures vertes ?