Subaru Outback 2005

Les modèles 2.5i et 2.5i Limited reçoivent quant à eux le populaire 4 cylindres de 2,5 litres atmosphérique, dont la puissance passe cette année à 168 chevaux. Convenable sans plus, il offre un rendement impeccable et un bon confort de roulement, sans pour autant impressionner par ses performances. Il parvient néanmoins à satisfaire bon nombre d'acheteurs, puisque la majorité des Outback actuellement présentes sur nos routes en sont équipées. Au niveau des transmissions, le modèle 2.5i reçoit la manuelle à 5 rapports, tandis que la version Limited s'accommode de l'automatique à 4 rapports avec mode manuel. Évidemment, cette dernière est offerte contre supplément dans le modèle 2.5i.

Finalement, l'Outback offre toujours un six cylindres à plat, exclusif à ce modèle, dont la souplesse et la douceur de roulement sont tout à fait stupéfiantes. Malgré le fait qu'il s'agisse d'un moteur de type boxer, il fait preuve d'une grande discrétion. D'une cylindrée de 3,0 litres et possédant une culasse à double arbre à cames en tête, il offre une puissance similaire à celle du moteur turbocompressé de la version XT, mais un couple inférieur. Pour le remorquage, il s'avère cependant le mieux adapté, d'autant plus qu'il n'est livrable qu'avec l'automatique à 5 rapports.

Comportement routier et éléments mécaniques

Photo - Antoine Joubert - Auto123.com

Si la version turbocompressée amplifie grandement l'agrément de conduite, il n'en demeure pas moins que l'Outback est une voiture à caractère familial, qui n'est pas conçue pour effectuer des courses de rallye, au même titre que certaines voitures de la marque. Il faut cependant avouer que le légendaire système de traction intégrale effectue un travail prodigieux, qui ne se fait pas apprécier que durant les rigueurs de l'hiver. Néanmoins, c'est grâce à ce dernier, mais aussi grâce à sa garde au sol plus élevée que la moyenne, que j'ai pu me rendre à un chalet très éloigné et en haute altitude. Sur le même chemin, un ami a dû s'avouer vaincu, puisque sa Toyota Matrix s'est embourbée dans la neige. Il a d'ailleurs fallu que votre serviteur, armé de l'Outback en question, se rende sur les lieux pour sortir la pauvre Toyota de son piège.

Sur la route, le conducteur à droit à une position de conduite idéale, ce qui lui permet de faire corps avec la voiture. La visibilité est parfaite de tous les côtés et le pare-brise avec dégivreur d'essuie-glace s'avère des plus pratiques. Le chauffage est d'ailleurs très efficace, ce qui n'est pas nécessairement le cas de certaines concurrentes capricieuses. En contrepartie, la voiture est un brin plus bruyante que la moyenne, et laisse passer quelques bruits de vent, causés bien évidemment par l'absence de cadrages de fenêtres.

Photo - Antoine Joubert - Auto123.com

L'agrément de conduite est à mon avis légèrement brimé par une suspension un tantinet trop souple, qui occasionne un roulis prononcé en virage. La voiture offre bien sûr une tenue de route parfaitement équilibrée, mais ceux qui désirent un comportement plus sportif devront obligatoirement se tourner du côté de la Legacy. En revanche, elle offre aux occupants un confort exceptionnel, comparable à celui de la Volvo de même famille. Comme il se doit, la direction est précise et bien assistée, transmettant une bonne sensation de la route au conducteur. En considérant qu'il s'agit d'une voiture à traction intégrale, j'ai aussi été stupéfait par son faible diamètre de braquage, qui permet des manoeuvres de stationnement et des virages en U plutôt serrés. Efficace, le freinage est relativement puissant et endurant, tandis que le système de répartition électronique de force de freinage assure une stabilité supérieure lors d'un arrêt ou d'un ralentissement. Propre à la version 3.0R VDC, le contrôle de stabilité dynamique variable est sans aucun doute efficace, mais le supplément demandé pour cette option me semble exagéré, d'autant plus que la concurrence offre un système comparable en équipement de série.