Si la Buick Lucerne et la Ford Taurus, deux de ses rivales, ont un coffre plus volumineux (respectivement 481 et 569 litres), c’est peut-être à cause de leur carrosserie plus longue…
« Driving Miss Daisy »...
Sur la route, l’Avalon procure le bien-être d’un salon. Sa suspension plutôt molle masque tout défaut du revêtement. Un confort qui se paye par un roulis prononcé dans les courbes.
La servodirection légère requiert aussi de fréquentes corrections de cap sur l’autoroute. De plus, le volant à boudin de petit diamètre n’inspire pas le désir d’adopter une conduite sportive. Au contraire, on l’imagine emprunté à la Hudson que conduisait l’acteur Morgan Freeman dans le film « Driving Miss Daisy »! Et il ne conduisait pas vite…
Pourtant, sous le capot, une horde de 268 chevaux attend une forte pression sur l’accélérateur pour propulser l’Avalon à 100 km/h en 6,5 secondes!! Un temps que nous avons mesuré deux fois plutôt qu’une. Une Chevrolet Camaro dotée du V6 de 304 chevaux ne fait guère mieux. C’est dément.
À mon humble avis, c’est même trop pour l’acheteur typique, qui a une carte de l’âge d’or à côté de son permis de conduire. Surtout avec cette suspension qui est si molle, et qui amène l’Avalon à s’écraser sur son train arrière lors d’une accélération fougueuse, entraînant de légères pertes d’adhérence et un louvoiement désagréable du train avant.
Désolé!
La majorité des automobilistes « n’écrasent » jamais l’accélérateur à plus de 60% de sa course. Facile, alors, d’ignorer qu’autant de chevaux logent sous le capot d’une Avalon. De plus, la boîte de vitesses automatique à mode séquentiel (l’Accord n’a même pas ça!) masque si bien le passage des rapports, qu’on pourrait s’imaginer au volant d’une humble berline de voyage, sans plus. Même la consommation de cette voiture de deux tonnes, 11,4 litres aux 100 kilomètres en moyenne selon nos mesures, n’annonce pas la fougue de son V6.
Choix de marketing
Au fond, l’Avalon avait besoin de ces cotes (dimensions généreuses, moteur puissant, etc.) pour susciter l’intérêt de la petite chapelle d’irréductibles, qui vibrent toujours à l’idée de conduire un « gros char ».
À mon avis, l’achat d’une Ford Taurus, une berline aussi spacieuse et dont la conduite s’avère nettement plus inspirée et homogène, m’apparaît plus intéressant. La Hyundai Genesis, peu connue et véritable régal pour l’œil et le conducteur, constitue aussi une alternative plus désirable. Au fond, les ventes marginales de l’Avalon signifient peut-être que les Canadiens ont compris cela...
« Driving Miss Daisy »...
Sur la route, l’Avalon procure le bien-être d’un salon. Sa suspension plutôt molle masque tout défaut du revêtement. Un confort qui se paye par un roulis prononcé dans les courbes.
La servodirection légère requiert aussi de fréquentes corrections de cap sur l’autoroute. De plus, le volant à boudin de petit diamètre n’inspire pas le désir d’adopter une conduite sportive. Au contraire, on l’imagine emprunté à la Hudson que conduisait l’acteur Morgan Freeman dans le film « Driving Miss Daisy »! Et il ne conduisait pas vite…
Pourtant, sous le capot, une horde de 268 chevaux attend une forte pression sur l’accélérateur pour propulser l’Avalon à 100 km/h en 6,5 secondes!! Un temps que nous avons mesuré deux fois plutôt qu’une. Une Chevrolet Camaro dotée du V6 de 304 chevaux ne fait guère mieux. C’est dément.
Le V6 de 3,5 litres permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes. C’est beaucoup! Beaucoup trop!! (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
À mon humble avis, c’est même trop pour l’acheteur typique, qui a une carte de l’âge d’or à côté de son permis de conduire. Surtout avec cette suspension qui est si molle, et qui amène l’Avalon à s’écraser sur son train arrière lors d’une accélération fougueuse, entraînant de légères pertes d’adhérence et un louvoiement désagréable du train avant.
Désolé!
La majorité des automobilistes « n’écrasent » jamais l’accélérateur à plus de 60% de sa course. Facile, alors, d’ignorer qu’autant de chevaux logent sous le capot d’une Avalon. De plus, la boîte de vitesses automatique à mode séquentiel (l’Accord n’a même pas ça!) masque si bien le passage des rapports, qu’on pourrait s’imaginer au volant d’une humble berline de voyage, sans plus. Même la consommation de cette voiture de deux tonnes, 11,4 litres aux 100 kilomètres en moyenne selon nos mesures, n’annonce pas la fougue de son V6.
Choix de marketing
Au fond, l’Avalon avait besoin de ces cotes (dimensions généreuses, moteur puissant, etc.) pour susciter l’intérêt de la petite chapelle d’irréductibles, qui vibrent toujours à l’idée de conduire un « gros char ».
À mon avis, l’achat d’une Ford Taurus, une berline aussi spacieuse et dont la conduite s’avère nettement plus inspirée et homogène, m’apparaît plus intéressant. La Hyundai Genesis, peu connue et véritable régal pour l’œil et le conducteur, constitue aussi une alternative plus désirable. Au fond, les ventes marginales de l’Avalon signifient peut-être que les Canadiens ont compris cela...