À l'intérieur? Du pareil au même. Le style et l'aménagement de la Toyota compact sont bons, en général. Les commandes se situent toutes à la bonne place, néanmoins Toyota ne rime plus avec matériaux et travail de qualité. Les plastiques s'avèrent lamentablement durs et l'assemblage des panneaux pas mieux que la moyenne.
Parmi les autres choses qui me chicotent dans l'habitacle, l'emplacement de l'horloge à quartz de 1995 à la toute base de la console centrale représente le plus gros bémol : impossible de la consulter sans quitter la route des yeux. De plus, l'affichage de la radio disparaît pratiquement dès que le soleil se pointe. Ensuite, les sièges n'offrent pas assez de soutien pour les cuisses de la plupart des gens. Encore une fois, allez voir ce que Ford, Hyundai et Chevrolet font.
Malheureusement, les choses ne vont pas en s'améliorant. Le quatre-cylindres de 1,8 litre de série ne s'excite pas volontiers. Il fera l'affaire dans la plupart des situations, développant une bonne dose de couple à bas régime. Ses 132 chevaux constituent la deuxième cavalerie la plus anémique du segment (devant les 115 ch de la Jetta 2.0L 2011) et font ce qu'ils peuvent, mais assez bien, je l'admets.
Or, la petite mécanique se voit tristement handicapée par une boîte automatique à quatre vitesses qui, il faut avouer, travaille en douceur, or, ses rapports sont longs comme mon bras et engourdis. Au moment où vous lisez ces lignes, la Corolla et la Subaru Impreza 2011 sont les dernières compactes à proposer une telle boîte. Et en octobre 2011, la Corolla restera la seule.
La majorité est passée à des six-vitesses ou des CVT, une minorité se contentant de cinq-vitesses automatiques. La boîte à quatre vitesses? Elle sape l'énergie du moteur en échange d'une consommation raisonnable. J'ai en effet enregistré une moyenne de 8 litres aux 100 km. Par ailleurs, il faut faire preuve de patience quand vient le temps de dépasser...
Autre mauvaise nouvelle : les freins de ma Corolla S, manquant de mordant en général, n'étaient pas sensibles au début de la course de la pédale. Pour en avoir le coeur net, j'ai lancé les clés à quatre autres collègues au bureau choisis au hasard, et ils ont tous fait la même remarque. La voiture arrête, oui, lorsqu'on applique assez de pression sur la pédale.
 |
| Le style et l'aménagement de la Toyota compact sont bons, en général. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Parmi les autres choses qui me chicotent dans l'habitacle, l'emplacement de l'horloge à quartz de 1995 à la toute base de la console centrale représente le plus gros bémol : impossible de la consulter sans quitter la route des yeux. De plus, l'affichage de la radio disparaît pratiquement dès que le soleil se pointe. Ensuite, les sièges n'offrent pas assez de soutien pour les cuisses de la plupart des gens. Encore une fois, allez voir ce que Ford, Hyundai et Chevrolet font.
Malheureusement, les choses ne vont pas en s'améliorant. Le quatre-cylindres de 1,8 litre de série ne s'excite pas volontiers. Il fera l'affaire dans la plupart des situations, développant une bonne dose de couple à bas régime. Ses 132 chevaux constituent la deuxième cavalerie la plus anémique du segment (devant les 115 ch de la Jetta 2.0L 2011) et font ce qu'ils peuvent, mais assez bien, je l'admets.
Or, la petite mécanique se voit tristement handicapée par une boîte automatique à quatre vitesses qui, il faut avouer, travaille en douceur, or, ses rapports sont longs comme mon bras et engourdis. Au moment où vous lisez ces lignes, la Corolla et la Subaru Impreza 2011 sont les dernières compactes à proposer une telle boîte. Et en octobre 2011, la Corolla restera la seule.
La majorité est passée à des six-vitesses ou des CVT, une minorité se contentant de cinq-vitesses automatiques. La boîte à quatre vitesses? Elle sape l'énergie du moteur en échange d'une consommation raisonnable. J'ai en effet enregistré une moyenne de 8 litres aux 100 km. Par ailleurs, il faut faire preuve de patience quand vient le temps de dépasser...
Autre mauvaise nouvelle : les freins de ma Corolla S, manquant de mordant en général, n'étaient pas sensibles au début de la course de la pédale. Pour en avoir le coeur net, j'ai lancé les clés à quatre autres collègues au bureau choisis au hasard, et ils ont tous fait la même remarque. La voiture arrête, oui, lorsqu'on applique assez de pression sur la pédale.
 |
| Ses 132 chevaux constituent la deuxième cavalerie la plus anémique du segment et font ce qu'ils peuvent, mais assez bien, je l'admets. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |