Et ainsi de suite. La direction légère transmet peu ou pas de sensations. La suspension fait un travail vague et la voiture se montre en général bruyante, surtout quand on la pousse un peu et que le moteur se met à bourdonner. Heureusement, elle offre une bonne tenue de route, mais ne se compare pas pour autant aux autres compactes.
La semaine que j'ai conduit la Corolla, notre flotte d'essai comptait une Mazda3 GX avec boîte automatique à cinq vitesses. J'ai profité de l'occasion pour valider deux, trois et quatre fois toutes les notes que j'avais prises sur la Corolla, pour m'assurer que je n'étais pas complètement dans le champ. Miranda a gentiment accepté de faire des boucles de 15 minutes en rafale avec moi. Résultats pour le moins concluants : la Corolla était bel et bien plus bruyante, moins posée, moins confortable et vraiment moins agréable à conduire. Et je vous épargne notre discussion sur le style intérieur et extérieur.
Je sais que j'ai l'air de m'acharner sur la Corolla, et que Toyota m'inscrira sans doute sur sa liste noire à vie, mais ce n'est pas de ma faute. Le constructeur doit s'en prendre à ses rivaux. Même chose pour Honda et sa « nouvelle » Civic. Ces deux modèles ont eu tout un parcours, et même s'ils ont fait la pluie et le beau temps depuis si longtemps, leurs créateurs ont oublié de faire le point et se sont perdus en cours de route.
Oui, les Ford Focus, Hyundai Elantra, Chevrolet Cruze et Volkswagen Jetta ont tous surclassé la Corolla. Et les Kia Forte et Mazda3 arrivent aisément à sa hauteur. s
Son prix demeure néanmoins concurrentiel, la Corolla de base s'élevant à 15 450 $. Mon modèle S avec boîte automatique à quatre rapports, sellerie de cuir et toit ouvrant affiche une étiquette de 24 550 $. Pour une Mazda3 GS automatique comparable, il faut allonger 22 890 $, et pour une Civic EX-L, 24 390 $. Les prix se ressemblent d'un bout à l'autre du segment. Les « accroches » se trouvent toujours au niveau d'entrée de gamme. Dès qu'on ajoute quelques trucs, les prix se stabilisent.
Même si la Corolla s'avère toujours populaire, je crois que son chiffre de vente ne représente que le présent tourné vers le passé. Je veux dire que les gens l'achètent pour son nom. Si dans 18 à 24 mois Toyota n'a rien fait pour améliorer la Corolla, je prédis que les ventes reculeront, car les jeunes qui choisissent les compactes veulent un modèle branché, cool... ce que la Corolla n'est manifestement pas.
Bon, avant d'aller dire que les Chinois m'ont acheté, sachez que la Corolla constitue toujours une bonne voiture. Comme une ex, elle est toujours belle (mettons) et elle a toujours ses qualités, mais elle ne fait tout simplement plus l'affaire.
La semaine que j'ai conduit la Corolla, notre flotte d'essai comptait une Mazda3 GX avec boîte automatique à cinq vitesses. J'ai profité de l'occasion pour valider deux, trois et quatre fois toutes les notes que j'avais prises sur la Corolla, pour m'assurer que je n'étais pas complètement dans le champ. Miranda a gentiment accepté de faire des boucles de 15 minutes en rafale avec moi. Résultats pour le moins concluants : la Corolla était bel et bien plus bruyante, moins posée, moins confortable et vraiment moins agréable à conduire. Et je vous épargne notre discussion sur le style intérieur et extérieur.
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| La suspension fait un travail vague et la voiture se montre en général bruyante. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Je sais que j'ai l'air de m'acharner sur la Corolla, et que Toyota m'inscrira sans doute sur sa liste noire à vie, mais ce n'est pas de ma faute. Le constructeur doit s'en prendre à ses rivaux. Même chose pour Honda et sa « nouvelle » Civic. Ces deux modèles ont eu tout un parcours, et même s'ils ont fait la pluie et le beau temps depuis si longtemps, leurs créateurs ont oublié de faire le point et se sont perdus en cours de route.
Oui, les Ford Focus, Hyundai Elantra, Chevrolet Cruze et Volkswagen Jetta ont tous surclassé la Corolla. Et les Kia Forte et Mazda3 arrivent aisément à sa hauteur. s
Son prix demeure néanmoins concurrentiel, la Corolla de base s'élevant à 15 450 $. Mon modèle S avec boîte automatique à quatre rapports, sellerie de cuir et toit ouvrant affiche une étiquette de 24 550 $. Pour une Mazda3 GS automatique comparable, il faut allonger 22 890 $, et pour une Civic EX-L, 24 390 $. Les prix se ressemblent d'un bout à l'autre du segment. Les « accroches » se trouvent toujours au niveau d'entrée de gamme. Dès qu'on ajoute quelques trucs, les prix se stabilisent.
Même si la Corolla s'avère toujours populaire, je crois que son chiffre de vente ne représente que le présent tourné vers le passé. Je veux dire que les gens l'achètent pour son nom. Si dans 18 à 24 mois Toyota n'a rien fait pour améliorer la Corolla, je prédis que les ventes reculeront, car les jeunes qui choisissent les compactes veulent un modèle branché, cool... ce que la Corolla n'est manifestement pas.
Bon, avant d'aller dire que les Chinois m'ont acheté, sachez que la Corolla constitue toujours une bonne voiture. Comme une ex, elle est toujours belle (mettons) et elle a toujours ses qualités, mais elle ne fait tout simplement plus l'affaire.
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