Le nom de Land Cruiser chez Toyota, c’est comme celui de Beetle chez Volkswagen ou de Ranger chez Ford ; il fait partie des meubles. Le véhicule connaît du succès dans le monde partout où il est commercialisé.
Partout sauf au Canada, cependant. Ici, on nous sert une version luxueuse du Land Cruiser avec le modèle GX chez Lexus. Cependant, chez nos voisins du sud, le Toyota Land Cruiser est toujours un produit vedette.
Et ailleurs dans le monde, en certains endroits, c’est la folie. Voilà qui explique pourquoi la marque vient d’annoncer qu’elle avait atteint la marque de 10 millions d’unités vendues depuis les débuts du modèle... il y a 68 ans.
Les débuts ont été modestes, toutefois. Par exemple, lorsque les exportations du produit ont commencé en novembre 1955, on n’en déplaçait que quelques centaines d’exemplaires annuellement. Cependant, 10 ans plus tard, c’était à coup de 10 000 qu’ils quittaient leur Japon natal. Aujourd’hui, Toyota explique qu’elle vend 400 000 Land Cruiser sur une base annuelle, et ce, à travers 170 marchés.
Au Moyen-Orient, ce VUS est tellement populaire qu’il représente 33 % des ventes. Les gens l’aiment en raison de sa solidité et de sa durabilité. Ce sont d’ailleurs ces qualités, sur ce véhicule, qui ont aidé Toyota à se faire un nom en la matière, entre autres.
Pour ce qui est des autres marchés, outre le Moyen-Orient et ses quelque 132 000 ventes annuelles, on retrouve l’Europe avec 54 000 exemplaires, suivi de l’Océanie et de l’Asie. Vient ensuite le marché nord-américain avec 36 000 unités.
Pour 2020, Toyota va même proposer un modèle Héritage qui va rependre quelques caractéristiques stylistiques en vigueur à l’époque, notamment à la hauteur des roues et des logos.
On ne peut qu’imaginer le succès que pourrait remporter un tel produit de ce côté-ci de la frontière. À tout le moins, il serait plus populaire que le Lexus GX.
L’année 2021 en sera une de renouveau pour le Land Cruiser qui sera toujours proposée en Amérique du Nord, promesse du premier vice-président des opérations automobiles de Toyota, Bill Fay.
Reste à voir si la stratégie demeurera la même pour le Canada.
