Au début de la crise des puces électroniques, Toyota semblait moins touchée que les autres, mais le temps l’a rattrapé, si bien qu’elle en subit aussi les contrecoups aujourd’hui.
Même si la situation tend à s’améliorer à l’échelle mondiale, il faudra attendre l’année 2023 avant de retrouver une certaine normalité de ce côté. Ainsi, la nouvelle tombée ce matin concernant une réduction de la production en avril ne surprend pas.
Concrètement, Toyota réduit ses prévisions de production à l’échelle mondiale de 150 000 véhicules le mois prochain. Ça passe en fait de 900 000 à 750 000. Cette annonce d’aujourd’hui survient une semaine après que la compagnie a déclaré qu’elle réduirait sa production domestique de 20 % au cours des mois d’avril, de mai et de juin afin d’alléger la pression sur les fournisseurs qui luttent contre les pénuries de puces et d’autres pièces.
« Il est difficile de prévoir la situation plusieurs mois à l’avance. Il est possible que les prévisions soient revues à la baisse », a déclaré l’entreprise via un communiqué.
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Règle générale, au cours des mois visés par la période, Toyota produit en moyenne 800 000 véhicules sur une base mensuelle. Là, avec tout ce qui a été annoncé, c’est une réduction de 17 % en avril, de 10 % en mai et de 5 % en juin qui est attendue.
Et mis à part la crise des puces, deux autres facteurs touchent les activités de la compagnie ; la COVID-19 qui l’a obligé à suspendre une coentreprise avec le groupe chinois FAW dans la ville de Changchun, au nord-est du pays, puis la guerre en Ukraine qui lui pose des questions de logistique avec l’arrêt des activités d’une usine en Russie.
Ces deux facteurs n’ont pas été pris en compte dans le plan de réduction de la production mondiale, c’est à noter. La chose est surveillée de près par l’entreprise, toutefois, car la situation évolue rapidement.