Trop de puissance? Où, ça, trop de puissance?

Appelez cela des préjugés si vous le voulez, mais je constate malheureusement que le discours des environnementalistes aurait très bien pu avoir été écrit par Pascau. À les entendre parler, il faudrait que tout le monde soit égal, avec chacun sa petite voiture pas trop polluante, pas trop puissante, pas trop attirante, bref, que tout le monde soit égal. J'ai des petites nouvelles pour vous, messieurs et mesdames les environnementalistes. La vie est amusante quand on découvre de nouvelles choses. Ceux qui trouvent les véhicules trop puissants (dont l'auteur de l'autre article, M. Breton), allez faire un tour avec une puissante voiture, et appuyez sur l'accélérateur. Faites ça sur une autoroute, pas en ville, et surtout, pas à l'heure de pointe. Et quand vous trouverez que ça va suffisamment vite, écrasez le champignon, descendez la pédale au plancher, ne serait-ce que pour quelques secondes. Savoir que vous pouvez arriver plus vite à destination, en toute sécurité, quelle sensation. Et si ça vous laisse de glace, et que vous préférez prendre une heure et 45 minutes pour parcourir 25 kilomètres, allez-y, prenez l'autobus.

La question est simple. C'est une question de goût. Imaginez que vous alliez au bar à salade de votre restaurant préféré, et que vous n'aimiez pas les olives noires. Vous les faites interdire? Mais non. Vous les laissez là, et vous prenez autre chose. C'est pareil chez votre concessionnaire de voitures. Et je terminerai avec une vieille blague qui à la limite, pourrait être considérée comme salée.

Quelle est la différence entre une femme et un carré de sable? Tu ne sais pas? Alors, continue à jouer dans le sable.