Mais si vous optez pour des glaces, des portières, des rétroviseurs électriques, le prix bondit. Ce n'est pas une critique, mais une réalité. Puis vient la climatisation et, au besoin, les sièges chauffants. Si l'on ajoute la boîte automatique, on se retrouve dans une autre catégorie, celle des compactes. Tout cela pour dire que la version de base offre beaucoup pour peu, si l'on peut s'en contenter. Même à 15 300 $, il faut ajouter les frais de transport et de préparation (1 325 $) et les fameuses taxes : mais toutes les autos sont tributaires de ce malheur.
Sportive dans l'âme, mais pas dans le corps
La position de conduite demeure aisée à trouver. Toutefois la console centrale gène la position du genou et de la cuisse droits selon votre gabarit. Les commandes, faciles à repérer, se manipulent bien. Les sièges, au coussin généreux, procure un bon confort moelleux et un maintien latéral raisonnable. Quand je dis sportive dans l'âme, je me réfère ici à sa tenue de route. Avec des roues de 15 pouces, elle absorbe bien les bosses et les trous et garde bien le cap. Elle a certes une petite tendance sous-vireuse, normale pour une traction, mais on s'y sent en sécurité même en virage serré. Là où le corps manque de vigueur, c'est au chapitre des performances, notamment avec la boîte automatique. Surprise, cette dernière comporte 6 rapports, chose très rare dans cette catégorie. Si ses passages sont doux, ils ne sont pas rapides. Les 115 chevaux peinent à atteindre les 100 km/h (11 secondes), et les dépassements de 80 à 120 km/h demanderont une attention particulière : entre 9,5 et 10,5 secondes selon que vous utilisez la boîte en mode automatique ou manuel. Je recommande vivement la boîte manuelle à 5 rapports, même si sa course est légèrement vague. Vous éviterez les 1 400 $ qu'il faut débourser pour l'automatique.
Comme le moteur de la City date de plusieurs années, ne vous attendez pas à une consommation frugale. Elle se situe aux environs des 10,7 litres aux 100 kilomètres, ce qui se révèle en harmonie avec l'âge de la mécanique. Ce que je lui reproche toutefois, ce sont ses performances au chapitre du freinage : 41 mètres pour s'arrêter à 100 km/h, c'est trop long. Et pourtant, elle a quatre freins à disque. Exigez de votre vendeur qu'il équipe votre voiture de plaquettes de frein performantes.
La base en vaut le coup
La version dénudée de la City offre un bon rapport qualité-prix. Elle ira du point A au point B avec sagesse, sûreté et confort. Mais si l'on tient à s'offrir les ensembles d'options, là il faudra comparer. Je ne la dénigre pas à ce chapitre, car ses équipements sont complets et offrent toutes les commodités de confort désirées. La City mérite son nom, car elle est loin d'être la voiture du sportif. Elle accuse son âge à ce sujet. Mais elle est honnête. Au chapitre de la fiabilité, il faudra voir, mais il semble bien que Volkswagen a fait de réels efforts pour améliorer ses produits.
Rapport qualité-prix de la version de base
Tenue de route
Coffre
Allure
Meilleure finition
Performances (dépassement)
Consommation
Fiabilité
Boîte automatique
Freinage
Aucun
photo:Amyot Bachand
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| Il faut éviter de se laisser prendre au jeu des options si l'on veut qu'elle demeure une aubaine. |
Sportive dans l'âme, mais pas dans le corps
La position de conduite demeure aisée à trouver. Toutefois la console centrale gène la position du genou et de la cuisse droits selon votre gabarit. Les commandes, faciles à repérer, se manipulent bien. Les sièges, au coussin généreux, procure un bon confort moelleux et un maintien latéral raisonnable. Quand je dis sportive dans l'âme, je me réfère ici à sa tenue de route. Avec des roues de 15 pouces, elle absorbe bien les bosses et les trous et garde bien le cap. Elle a certes une petite tendance sous-vireuse, normale pour une traction, mais on s'y sent en sécurité même en virage serré. Là où le corps manque de vigueur, c'est au chapitre des performances, notamment avec la boîte automatique. Surprise, cette dernière comporte 6 rapports, chose très rare dans cette catégorie. Si ses passages sont doux, ils ne sont pas rapides. Les 115 chevaux peinent à atteindre les 100 km/h (11 secondes), et les dépassements de 80 à 120 km/h demanderont une attention particulière : entre 9,5 et 10,5 secondes selon que vous utilisez la boîte en mode automatique ou manuel. Je recommande vivement la boîte manuelle à 5 rapports, même si sa course est légèrement vague. Vous éviterez les 1 400 $ qu'il faut débourser pour l'automatique.
Comme le moteur de la City date de plusieurs années, ne vous attendez pas à une consommation frugale. Elle se situe aux environs des 10,7 litres aux 100 kilomètres, ce qui se révèle en harmonie avec l'âge de la mécanique. Ce que je lui reproche toutefois, ce sont ses performances au chapitre du freinage : 41 mètres pour s'arrêter à 100 km/h, c'est trop long. Et pourtant, elle a quatre freins à disque. Exigez de votre vendeur qu'il équipe votre voiture de plaquettes de frein performantes.
La base en vaut le coup
La version dénudée de la City offre un bon rapport qualité-prix. Elle ira du point A au point B avec sagesse, sûreté et confort. Mais si l'on tient à s'offrir les ensembles d'options, là il faudra comparer. Je ne la dénigre pas à ce chapitre, car ses équipements sont complets et offrent toutes les commodités de confort désirées. La City mérite son nom, car elle est loin d'être la voiture du sportif. Elle accuse son âge à ce sujet. Mais elle est honnête. Au chapitre de la fiabilité, il faudra voir, mais il semble bien que Volkswagen a fait de réels efforts pour améliorer ses produits.
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Tenue de route
Coffre
Allure
Meilleure finition
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Consommation
Fiabilité
Boîte automatique
Freinage
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Aucun
photo:Amyot Bachand
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