C’est un fait connu, les nouvelles technologies coûtent toujours plus cher. Puis, lorsqu’elles se répandent massivement sur le marché, leur coût diminue. On a pu voir ça avec les ordinateurs à une époque, puis avec les téléviseurs. Rappelons-nous qu’au tournant du siècle, un téléviseur au plasma de 42 pouces coûtait 10 000 $.
Avec la voiture électrique, on observe le même phénomène. Voilà pourquoi les gouvernements y vont de programmes incitatifs afin d’aider les ventes de ces derniers. Tranquillement, les coûts de production commencent à diminuer, car la production de piles et de moteurs électriques commence à se faire très nombreuse.
Le jour n’est pas loin où on assistera au tournant pour la voiture électrique, c’est-à-dire le jour où elle pourra être proposée au même prix que la voiture à essence dans le cas de modèles identiques.
Ce jour-là, assurent les experts, les consommateurs vont se tourner massivement vers la chose électrique.
Reinhard Fischer, premier vice-président chez Volkswagen, responsable de la stratégie de la marque pour l’Amérique du Nord, a mentionné au magazine Automotive News que les investissements de 50 milliards de l’entreprise pour laquelle il travaille vont avoir pour effet de diminuer les coûts de production des véhicules électriques. Tellement que ces derniers vont atteindre la parité en matière de prix avec les véhicules équipés de moteurs à combustion.
« Nous croyons fermement que le tournant est tout près pour la voiture électrique et que ce dernier est relié au prix. Une fois que vous passez outre vos craintes vis-à-vis quelque chose de nouveau, vous réalisez que la voiture électrique est le meilleur choix pour vous. Une fois que vous faites le calcul, vous réalisez qu’être propriétaire d’un véhicule électrique va vous coûter environ la moitié de ce que va vous exiger un modèle à essence », a-t-il déclaré en substance.
À travers ses 12 marques, ce sont 70 modèles entièrement électriques que Volkswagen compte introduire d’ici 2028. On parle ici de 22 millions de produits électrifiés sur la route.
La compagnie est consciente que des peurs doivent encore être affrontées par les consommateurs. « Les gens ont encore des craintes de conduire les autos lorsqu’il y a de l’eau. Depuis 50 ans, on leur explique que l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage. Puis, l’anxiété reliée à l’autonomie a été remplacée par celle reliée à la recharge. L’histoire nous a appris que ce genre de problème est temporaire, toutefois », a ajouté Reinhard Fisher.
Il a conclu son entrevue avec Automotive News en déclarant ceci : « Il y a 100 ans, l’essence était vendue dans les pharmacies. Aujourd’hui, il y a plus de 122 000 stations-service aux États-Unis. La même chose va se produire avec les stations de recharge. »