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Essai: Audi A8 4.2 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Classe, style et performance
Classe, style et performance

Top Gear, l'émission britannique consacrée à l'automobile, proposait il y a longtemps un segment où les animateurs donnaient l'opportunité à leurs invités d'essayer leurs voitures favorites. James May évoquait le début des années 1980 et le fait qu'à cette époque, alors qu'il n'était encore qu'un gamin, il avait une adoration totale pour la Lamborghini Countach. On lui a permis de conduire l'objet de ses désirs, et il s'est bien rendu compte que cette voiture n'était rien d'autre qu'une véritable poubelle. À titre d'amateur de voitures, j'ai moi aussi, comme plusieurs, une liste personnelle de voitures favorites. Dans mon cas, il y en avait 4 ou 5 dans chaque catégorie, et l'une d'elles est celle des berlines luxueuses de prestige. À cette époque, ma liste comprenait entre autres la Mercedes-Benz 560 SEL et l'Aston Martin Lagonda. En 1994, l'Audi A8, réservée au marché européen, fut introduite, et a rapidement trouvé le chemin de mes rêves.

En 1997, j'ai enfin pu poser mes yeux sur elle pour la première fois, et je ne fus pas déçu; elle était magnifique, étincelante, et sexy. Les années subséquentes nous ont apporté la toute aussi impressionnante S8, et en 2004, le modèle actuel. L'évolution de la voiture n'a fait qu'augmenter mon niveau d'intérêt et je priais pour que, contrairement à James, je n'aie jamais à la qualifier de "poubelle".

Élégance subtile
Subtile sauf pour la calandre, nouvelle pour 2006, en fait. La A8 a toujours eu un design quelque peu furtif, voire anonyme. De 1997 à 2003,
rien de cette voiture, à part ses dimensions, ne montrait particulièrement qu'elle était le modèle porte-étendard de la gamme Audi; elle a même déjà porté les mêmes roues que le modèle A4, d'entrée de gamme. En 2001, la S8 est arrivée avec les roues de la S4, un échappement à double sortie et une portée légèrement abaissée. À part pour ces quelques détails, ce n'est qu'en 2004 que la A8 a trouvé sa véritable identité, tout en conservant le look typique à Audi. Sa calandre en forme de harnais de cheval distingue davantage la voiture, tout en la rattachant à la très récente gamme Audi.

Les formes globales de la A8 sont énormément plaisantes. La partie arrière pratiquement plate est légèrement biseautée vers les côtés, puis presque tranchée à même les panneaux latéraux. Ma voiture d'essai est équipée des roues optionnelles de 19 pouces à cinq rayons qui transforment la voiture, la rendant très attirante. Finalement, il est clair que la A8 est assemblée très minutieusement, les espaces entre les panneaux de carrosserie sont minimes, sans oublier de mentionner que le fini de peinture argent Akoya frise la perfection.

Être à bord
Il serait trop long d'énumérer la liste des caractéristiques de série ultra luxueuses de cette voiture; disons tout simplement qu'elle a tout. Son
environnement est étonnamment intime et chaud. C'est peut-être la meilleure carte que la A8 a dans sa manche. Malgré qu'elle soit une grande voiture, le conducteur a l'impression que toutes les commandes nécessaires sont à sa portée immédiate. La console centrale est aménagée afin de permettre une consultation rapide et une manipulation aisée des boutons. Le pratique écran escamotable du système de navigation sert à plusieurs usages, y compris les menus du système audio et de la climatisation. L'utilisation des molettes et des commandes du système MMI (Multi-Media Interface) peut sembler demander plus de temps, mais si toutefois on prend quelques minutes pour se familiariser avec son fonctionnement, ce que j'ai fait, certains changements de menus peuvent être effectués assez rapidement. Pour le reste, le tableau de bord est très fonctionnel. Il est assemblé avec certains des meilleurs plastiques, et une attention particulière est apportée aux détails.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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