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Essai: Mitsubishi Eclipse Spyder GT-P 2007

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Justin Pritchard
Quand j'ai assisté à mon premier gros show de musique, au Air Canada Centre de Toronto, Eric Clapton et Robert Cray étaient en prestation. À 24 ans, j'avais grandi en admirant les voitures et non les musiciens, mais mon père m'a accompagné cette journée-là en faisant jouer dans l'auto un paquet de CD de blues pour me donner un avant-goût de ce qui nous attendait.

(Photo: Justin Pritchard)
Heureusement, j'étais au volant de ce qui est possiblement la voiture la plus appropriée pour une sortie du dimanche après-midi: une Mitsubishi Eclipse Spyder 2007 équipée, entre autres, d'une prodigieuse chaîne stéréo.

Pour un système de son d'auto, le test ultime est de reproduire toutes les nuances et toute l'intensité que les musiciens ont enregistrées sur CD. La chaîne Rockford-Fosgate incluse de série dans mon modèle d'essai s'est montrée impeccable. Avec ses 650 watts et ses neuf haut-parleurs (dont un caisson d'extrêmes graves qui se laisse apercevoir entre les sièges arrière), cette unité est du genre à pouvoir faire tomber un cadre du mur à 1000 mètres de distance. Bref, elle est ultra puissante et très bien équipée également.

Pourquoi étais-je assis dans une jolie décapotable flambant neuve en plein milieu de septembre? Eh bien, le temps doux de l'automne apporte une toute nouvelle dimension à l'expérience de conduite à l'air libre. Grâce aux sièges en cuir (très) chauffants, c'était super agréable de rouler avec
(Photo: Justin Pritchard)
le toit baissé et d'admirer les couleurs changeantes des arbres. Même quand la température dépassait à peine les 5oC, je pouvais demeurer suffisamment au chaud en mettant un manteau léger. De toute façon, si j'avais conduit par une chaleur de 30oC, j'aurais baissé le toit et mis l'air climatisé au fond.

Quand on parle de décapotables, il est difficile d'en trouver une plus spacieuse que la Spyder. Lorsque vient le temps de remettre le toit en place, celui-ci se déploie automatiquement en 20 secondes après avoir appuyé sur un bouton. Un splendide tableau d'instruments et de commandes éclairés par divers tons de bleu, d'orange et de vert accompagne le conducteur la noirceur venue. J'ai passé beaucoup d'heures à relaxer dans cette voiture. Mes seuls reproches sont le mauvais positionnement des boutons pour les vitres électriques et un indicateur anormalement brillant qui distrait lors des promenades tardives.

(Photo: Justin Pritchard)
La Spyder a attiré les regards pendant toute la semaine et toutes les personnes à qui j'ai parlé m'ont dit à quel point elles la trouvaient belle. Un mot revenait souvent : «sexy». Avec ses angles adoucis, ses lignes fuyantes et son derrière coiffé d'un mince aileron, cette voiture est irrésistiblement accrocheuse et il est clair que Mitsubishi s'est inspirée des décapotables les plus populaires sur le marché actuellement. On n'a pas non plus l'impression que ses designers ont simplement coupé le toit de l'Eclipse régulière. Avec ou sans la capote, la Spyder a fière allure sous tous les angles. La capote souple, en soi, se range sous une couverture rigide de couleur assortie à la carrosserie pour favoriser une transition harmonieuse entre l'extérieur et l'intérieur. Le faciès évoque un peu l'Audi TT, la Nissan 350Z et même une Aston Martin... à condition de se pencher très bas et de cacher l'emblème aux trois losanges. En termes de rapport style-prix, cette Mitsubishi est difficile à battre.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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