Si le design particulier du Ford Flex 2013 ne fait pas tourner les têtes des voisins, son système de stationnement actif optionnel le fera à coup sûr. J’ai fait asseoir deux papas du quartier à la place du conducteur et j’ai activé le stationnement actif. Je leur ai ensuite dit de simplement suivre les instructions qui apparaissaient sur l’écran de navigation.
Les deux messieurs étaient aussi énervés que des enfants d’école qui sèchent leur cours quand le Flex s’est mis en marche arrière de lui-même pour s’enfiler ensuite entre deux voitures le long du trottoir avec une précision démoniaque. Bien que mes deux cobayes aient eu une vague notion de ce qu’était le stationnement actif, ils ne l’avaient jamais expérimenté.
Après la révélation qu’a été le système de stationnement actif, nous nous sommes réunis près du Flex pour échanger nos impressions sur son look Beach Boys. C’est du moins la perception que nous avions de ses lignes carrées et rétro, et nous avons été unanimes pour lui trouver un style beaucoup plus « in » que celui de la plupart des minifourgonnettes.
Et c’est vraiment ça : le Flex répond aux besoins de la famille comme une minifourgonnette, mais avec un je ne sais quoi de cool qui manque aux Caravan, Sedona et Sienna de ce monde.
Fonctionnel avant tout
On peut dire que le Flex est bien pensé pour plusieurs raisons. On y trouve trois rangées de deux sièges chacune, bien qu’on puisse avoir trois places dans la seconde rangée si on choisit la banquette 60/40 au lieu des sièges baquets optionnels. Par contre, comme cette troisième place n’est pas aussi confortable que les autres, on ne devrait l’utiliser qu’en cas de nécessité.
On accède aux deux rangées de sièges arrière par des portières classiques exceptionnellement grandes. La largeur de l’ouverture et la mobilité des sièges de la deuxième rangée rendent l’accès à la troisième rangée remarquablement facile. Je n’ai eu aucune difficulté à y prendre place malgré mes 5 pi 11 po.
Les deux premières rangées, quant à elles, offrent assez d’espace pour s’étirer, ce qui ajoute au confort exceptionnel du Flex, tandis que la grande surface vitrée assure à tous les passagers une vue imprenable sur le paysage.
Des passagers gâtés
Bien que notre véhicule d’essai, une Limited à traction intégrale, soit dotée de tous les équipements imaginables, et notamment du fameux V6 Ecoboost de 3,5 L, la version de base du Ford Flex n’est pas en reste par rapport à ses concurrentes.
Le Flex se décline en effet en plusieurs versions, en commençant par le SE à roues avant motrices, qui est offert à partir de 30 499 $. Une version intermédiaire, la SEL, offre la traction intégrale en option, ce qui fait passer son prix de 37 099 $ à 39 099 $. Cette version a de quoi satisfaire la majorité des clients potentiels du Flex.
Quant à notre véhicule d’essai, la version Limited, il commande un prix pas mal plus costaud de 55 000 $, qui donne droit à près de 11 000 $ d’options, comme le régulateur de vitesse adaptatif, le système de prévention des collisions, des ceintures de sécurité équipées de coussins gonflables pour les sièges de la deuxième rangée, des sièges repliables électriquement pour la troisième rangée, la navigation à commande vocale, l’ensemble esthétique Titanium ainsi qu’un toit panoramique qui comprend pas moins de quatre panneaux vitrés. Le Flex mis à l’essai était aussi équipé, comme nous l’avons mentionné, de l’impressionnant système de stationnement actif. Mais une autre belle surprise m’attendait.
EcoBoost : une performance étonnante
La gamme de plus en plus étendue des moteurs EcoBoost utilise notamment la turbocompression pour arriver à accroître la puissance sans augmenter le cubage ni la consommation. Le moteur EcoBoost qui animait le Flex Limited est un exemple parfait de cette approche avec ses 355 ch et ses 350 lb-pi de couple.
Cette puissance est suffisante pour mouvoir les 2103 kg (à vide) du Flex et lui permettre des accélérations constantes et des reprises solides pour doubler sur la route.
Bien que l’argument majeur de la technologie EcoBoost soit l’économie de carburant, j’ai obtenu une consommation de 14,9 L/100 km lors de courts déplacements en ville, selon l’ordinateur de bord. Une virée sur l’autoroute a toutefois permis d’abaisser ce chiffre à 11 L/100 km.
Bien que l’EcoBoost offre de la puissance à revendre, le moteur de base du Ford Flex n’est pas en reste et ne devrait pas être mis de côté d’emblée. Avec 285 ch et 255 lb-pi de couple, il suffit amplement à la tâche dans la plupart des conditions. Les deux V6 sont couplés à des boîtes automatiques à six rapports, mais seule l’option du moteur EcoBoost permet au conducteur de passer les rapports au moyen de palettes au volant.
Impressions de conduite
Le comportement routier est sans doute l’aspect le plus subjectif de l’évaluation d’un véhicule. Or, j’ai énormément apprécié le temps passé sur les sièges du Ford Flex. En roulant sur des routes dégradées, on sent que le véhicule est solide et homogène, et il négocie les courbes avec agilité tout en restant très confortable.
Peu de moteurs V6 arrivent à réjouir mes oreilles, mais l’EcoBoost de mon véhicule d’essai était nettement de ceux-là. Son échappement émet des notes harmonieuses et riches, mais sans excès et jamais de façon agressante. Dans l’ensemble, le véhicule est silencieux sur la route et montre un comportement raffiné, un délice à conduire sur l’autoroute.
Un délice qui s’ajoute à celui d’impressionner les voisins avec un véhicule qui se stationne tout seul.
Les deux messieurs étaient aussi énervés que des enfants d’école qui sèchent leur cours quand le Flex s’est mis en marche arrière de lui-même pour s’enfiler ensuite entre deux voitures le long du trottoir avec une précision démoniaque. Bien que mes deux cobayes aient eu une vague notion de ce qu’était le stationnement actif, ils ne l’avaient jamais expérimenté.
Après la révélation qu’a été le système de stationnement actif, nous nous sommes réunis près du Flex pour échanger nos impressions sur son look Beach Boys. C’est du moins la perception que nous avions de ses lignes carrées et rétro, et nous avons été unanimes pour lui trouver un style beaucoup plus « in » que celui de la plupart des minifourgonnettes.
Et c’est vraiment ça : le Flex répond aux besoins de la famille comme une minifourgonnette, mais avec un je ne sais quoi de cool qui manque aux Caravan, Sedona et Sienna de ce monde.
Fonctionnel avant tout
On peut dire que le Flex est bien pensé pour plusieurs raisons. On y trouve trois rangées de deux sièges chacune, bien qu’on puisse avoir trois places dans la seconde rangée si on choisit la banquette 60/40 au lieu des sièges baquets optionnels. Par contre, comme cette troisième place n’est pas aussi confortable que les autres, on ne devrait l’utiliser qu’en cas de nécessité.
On accède aux deux rangées de sièges arrière par des portières classiques exceptionnellement grandes. La largeur de l’ouverture et la mobilité des sièges de la deuxième rangée rendent l’accès à la troisième rangée remarquablement facile. Je n’ai eu aucune difficulté à y prendre place malgré mes 5 pi 11 po.
Les deux premières rangées, quant à elles, offrent assez d’espace pour s’étirer, ce qui ajoute au confort exceptionnel du Flex, tandis que la grande surface vitrée assure à tous les passagers une vue imprenable sur le paysage.
Des passagers gâtés
Bien que notre véhicule d’essai, une Limited à traction intégrale, soit dotée de tous les équipements imaginables, et notamment du fameux V6 Ecoboost de 3,5 L, la version de base du Ford Flex n’est pas en reste par rapport à ses concurrentes.
Le Flex se décline en effet en plusieurs versions, en commençant par le SE à roues avant motrices, qui est offert à partir de 30 499 $. Une version intermédiaire, la SEL, offre la traction intégrale en option, ce qui fait passer son prix de 37 099 $ à 39 099 $. Cette version a de quoi satisfaire la majorité des clients potentiels du Flex.
Quant à notre véhicule d’essai, la version Limited, il commande un prix pas mal plus costaud de 55 000 $, qui donne droit à près de 11 000 $ d’options, comme le régulateur de vitesse adaptatif, le système de prévention des collisions, des ceintures de sécurité équipées de coussins gonflables pour les sièges de la deuxième rangée, des sièges repliables électriquement pour la troisième rangée, la navigation à commande vocale, l’ensemble esthétique Titanium ainsi qu’un toit panoramique qui comprend pas moins de quatre panneaux vitrés. Le Flex mis à l’essai était aussi équipé, comme nous l’avons mentionné, de l’impressionnant système de stationnement actif. Mais une autre belle surprise m’attendait.
EcoBoost : une performance étonnante
La gamme de plus en plus étendue des moteurs EcoBoost utilise notamment la turbocompression pour arriver à accroître la puissance sans augmenter le cubage ni la consommation. Le moteur EcoBoost qui animait le Flex Limited est un exemple parfait de cette approche avec ses 355 ch et ses 350 lb-pi de couple.
Cette puissance est suffisante pour mouvoir les 2103 kg (à vide) du Flex et lui permettre des accélérations constantes et des reprises solides pour doubler sur la route.
Bien que l’argument majeur de la technologie EcoBoost soit l’économie de carburant, j’ai obtenu une consommation de 14,9 L/100 km lors de courts déplacements en ville, selon l’ordinateur de bord. Une virée sur l’autoroute a toutefois permis d’abaisser ce chiffre à 11 L/100 km.
Bien que l’EcoBoost offre de la puissance à revendre, le moteur de base du Ford Flex n’est pas en reste et ne devrait pas être mis de côté d’emblée. Avec 285 ch et 255 lb-pi de couple, il suffit amplement à la tâche dans la plupart des conditions. Les deux V6 sont couplés à des boîtes automatiques à six rapports, mais seule l’option du moteur EcoBoost permet au conducteur de passer les rapports au moyen de palettes au volant.
Impressions de conduite
Le comportement routier est sans doute l’aspect le plus subjectif de l’évaluation d’un véhicule. Or, j’ai énormément apprécié le temps passé sur les sièges du Ford Flex. En roulant sur des routes dégradées, on sent que le véhicule est solide et homogène, et il négocie les courbes avec agilité tout en restant très confortable.
Peu de moteurs V6 arrivent à réjouir mes oreilles, mais l’EcoBoost de mon véhicule d’essai était nettement de ceux-là. Son échappement émet des notes harmonieuses et riches, mais sans excès et jamais de façon agressante. Dans l’ensemble, le véhicule est silencieux sur la route et montre un comportement raffiné, un délice à conduire sur l’autoroute.
Un délice qui s’ajoute à celui d’impressionner les voisins avec un véhicule qui se stationne tout seul.
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