Auto123 met à l’essai la Genesis G80 Sport 2022.
La Genesis G80 est la berline intermédiaire de luxe du constructeur coréen appartenant au groupe Hyundai. Cette voiture se positionne juste au-dessus de la G70 qui est actuellement la berline la moins grande de la gamme Genesis, et la grande G90, elle dont la nouvelle génération vient à peine d’être lancée.
Depuis ses débuts pour l’année-modèle 2017, la Genesis G80 s’est vue décerner de très bons commentaires de la part des journalistes automobile dans l’ensemble, jusqu’à remporter quelques prix. Aujourd’hui, cette génération de la G80 en est à sa deuxième année et continue de faire tourner les têtes, même si les ventes tardent à suivre. C’est là le défi d’être une berline dans l’ère moderne. En 2022, la qualité n’est plus garante de succès, si on n’est pas un VUS.
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L’apparence
La courbure générale de la voiture tout en rondeur contraste avec les feux avant et arrière horizontaux. Les jantes de 20 pouces de notre modèle Sport Plus avec des éléments sculptés en diamant viennent rajouter une touche de prestige au modèle.
L’habitacle
Le G80 offre un niveau de finition qui impressionne par la qualité d’assemblage et des matériaux choisis. L’ergonomie du volant raffiné nous saute aux yeux, mais notre attention est rapidement portée sur l’imposante console centrale, où se trouvent deux molettes difficiles à manquer. La première est pour sélectionner le sélecteur de vitesse, la deuxième pour contrôler le système multimédia. Plus haut, on retrouve un écran tactile de 14,5 pouces pour le système d’infodivertissement. Écran et système s’utilisent très facilement du bout des doigts.
En revanche, l’utilisation de la molette peut mener a de la frustration, car il est difficile de sélectionner l’icône désirée sans devoir quitter la route des yeux. Heureusement, quelques boutons physiques sont encore là pour nous diriger directement à la section voulue.
La motorisation
Comme la G80 actuelle reste inchangée depuis son lancement, nous avons voulu tester la motorisation 3,5T qui développe 375 chevaux (à 5 800 tr/min) et 391 lb-pi de couple (à 1 300 tr/min). Nous savons qu’en ville, ce modèle consomme beaucoup et peut facilement dépasser les 15 litres / 100 km. Nous avons donc voulu la tester sur l’autoroute pour voir combien elle pouvait consommer lors d’une conduite plus reposée.
Selon le constructeur, les chiffres officiels sont de 9,9 litres / 100 km. Durant notre essai et près de 900 km parcourus, la consommation obtenue s’est arrêtée à 8,7 litres / 100 km; lors d’un trajet sur autoroute entre Montréal et Québec, nous avons même descendu à 7,6 litres / 100 km, ce qui est tout de même impressionnant pour une grande voiture à moteur V6. Le moulin, à une vitesse réglementaire, tourne à moins de 1500 tr/min et sa consommation instantanée est autour des 5 litres aux 100 km.
Sinon, il est clair que dès que nous avons quitté l’autoroute pour attaquer les routes plus sinueuses de la région de Charlevoix, tout a changé. Dans de telles circonstances, les 375 chevaux débarquent instantanément avec la consommation qui s’en suit. La puissance ne se fait pas attendre et la voiture bondit sur les routes escarpées sans même prendre une minute d’hésitation, mais le 7,6 litres n’est qu’un bon souvenir.
Pour nous aider à contrôler toute cette puissance, et comme toutes les Genesis vendues au pays, notre voiture est munie d’un système à quatre roues motrices qui permet de transférer tout le couple aux roues arrière au besoin. Notre modèle Sport Plus comprend une suspension adaptative et des roues arrière directionnelles qui permettent de tourner les roues en parallèle aux roues avant lorsque la vitesse est supérieure à 50 km/h et en direction opposée de 2 degrés sous les 50 km/h.
