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Mercedes-Benz SLK350 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Le loup déguisé en agneau
La Mercedes-Benz SLK a reçu une mise à jour pendant que son ennemie numéro un, la BMW Z4, a atteint la fin de son cycle. Voilà ce que j'appelle du bon «timing».

Un oeil averti reconnaîtra les changements mineurs apportés à l'avant et à l'arrière de la voiture.

Avec sa nouvelle robe très à la mode, la SLK 2009 a pour ainsi dire le champ libre au cours des prochains mois. Elle pourrait bien en profiter pour augmenter sa part de marché dans le segment des roadsters de luxe.

Super sexy
Un oeil averti reconnaîtra les changements mineurs apportés à l'avant et à l'arrière de la voiture. Véritable beauté, la SLK dégage beaucoup de dynamisme et de pureté, surtout lorsque parée de son élégante carrosserie argent métallique -- comme dans le cas de mon modèle d'essai.

Que le toit soit rabattu ou non (un processus qui ne prend que 22 secondes), cette Allemande a un don unique pour attirer les regards contemplateurs. L'ensemble Sport AMG contribue grandement à rehausser son look et, surtout, à faire ressortir sa vocation de performance. Ce groupe d'options coûte 3600 $, certes, mais on rentabilise l'investissement en voyant tous ces passants qui tournent la tête, lèvent le pouce en l'air et exclament leur admiration.

V6 vociférant
Le capot de ma SLK d'essai abritait un V6 de 3,5 litres qui développe 300 chevaux et qui n'a aucun problème à opérer au-delà des 7000 tours/minute. Ce moteur fait tout pour nous entraîner dans le feu de l'action. Il nous fait entendre chaque soupir, chaque cri avec éloquence sans vraiment compromettre l'extrême raffinement qu'impose l'emblème de l'étoile à trois pointes.

La mélodie est forte mais toujours plaisante à l'oreille. En outre, chaque pression sur la pédale d'accélérateur provoque une poussée instantanée vers l'avant et une hausse du ton provenant du système d'échappement.

Le V6 musclé ronronne à basse vitesse et explose à la moindre précipitation. La puissance est livrée soudainement mais de manière onctueuse et, à haut régime, la bête y va d'un cri perçant et soutenu. En tant que pilote, on a droit à tout un spectacle mécanique.

Le capot de ma SLK d'essai abritait un V6 de 3,5 litres qui développe 300 chevaux.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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