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Mercedes-Benz Classe SLK 2009 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Un CC accompli
Un CC accompli

Saint-Jean-Cap-Ferrat, France -- Introduit en 1996, le roadster SLK a permis à son constructeur allemand d'étendre sa présence à un créneau dont il était absent depuis le milieu des années 60. En effet, l'ancêtre de la SLK, la 190 SL, a été commercialisée de 1955 à 1963.

La SLK avait subit une refonte complète pour l'année-modèle 2005.

Le succès de ce modèle à faible diffusion est indéniable. Depuis son lancement, Mercedes a vendu plus de 500 000 SLK. Actuellement, ce modèle génère moins de 1000 ventes par année au Canada. Ce n'est pas peu dire compte tenu du créneau très particulier dans lequel elle se place : celui des roadsters biplaces à moteurs de 225 à quelque 350 chevaux, pour lesquels l'acheteur débourse 60 000 $ ou plus (à l'exception des deux modèles de GM). Un créneau qui réunit l'Audi TT Roadster, la BMW Z4, la Porsche Boxster, la Nissan 350Z Roadster, la Honda S2000, la Pontiac Solstice GXP, la Saturn Sky Red Line et qui engendre environ 5000 ventes par année.

Dans ce créneau, la SLK fait un peu bande à part, car c'est la seule biplace du type « CC » du lot : un coupé cabriolet. Son toit rigide escamotable en fait un cabriolet l'été et un coupé parfaitement hermétique l'hiver venu -- si vous osez conduire votre SLK dans la saumure de nos routes durant la saison froide, évidemment.

Mercedes n'a pas inventé les CC. Cet honneur revient à Peugeot qui a présenté son premier en 1934 : la 401 Éclipse. Ford a ensuite repris le principe brièvement de 1957 à 1959 avec la Fairlane 500 Skyliner vendue à 50 000 exemplaires.

Un CC moderne
La SLK, par contre, a le mérite d'avoir inauguré l'ère moderne des CC : des modèles utilisant une technologie nouvelle, fiable et efficace. Après tout, les systèmes employés par Peugeot et Ford étaient complexes et sujets à des défaillances fréquentes. De plus, dans chaque cas, une fois escamoté, l'immense toit condamnait l'essentiel du coffre. Le système de Ford nécessitait même tout près d'une minute pour faire disparaître le toit.

Aujourd'hui, 22 secondes (10 de plus qu'une Mazda MX-5) suffisent pour que les petites sections articulées du toit de la SLK, appelé Vario-Roof, complètent leur ballet et disparaissent sous le couvercle du coffre. Là, elles occupent 92 des 300 litres utilisables. Il en reste donc 208 pour ranger des sacs de voyage qui se retrouveront sous les panneaux du toit et, donc, peu accessibles. La MX-5 CC a beau être moins puissante (166 chevaux), et son habitacle, plus spartiate, au moins son toit replié n'ampute nullement le volume du coffre.

Les décapotables à toit rigide rétractable sont souvent vues comme de bons compromis.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque