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Volkswagen GTI 2010 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Toujours la référence
L’année 1976 peut ne pas vous paraître très importante… à moins, bien sûr, qu’il s’agisse de votre année de naissance (comme moi) ou de mariage. Pourtant, si vous vous rappelez bien, beaucoup d’événements majeurs s’y sont produits. Par exemple, les Blue Jays de Toronto ont fait leurs débuts, la Tour du CN a été érigée, la compagnie Apple a été fondée et les Jeux Olympiques d’été se sont déroulés à Montréal (plusieurs ne sont pas encore remis du cauchemar financier qu’a été le stade).

La GTI se démarque en plusieurs points.

1976, c’est aussi l’année de la création d’une voiture qui a révolutionné l’industrie, forçant tous les autres manufacturiers à retourner à la planche à dessin. En effet, au cours de l’été, Volkswagen a lancé la GTI sur le marché et pavé la voie à un nouveau genre de voitures : les compactes à hayon de haute performance.

Même si elle n’est arrivée en Amérique du Nord qu’en 1982, sa réputation solide en avait déjà fait une légende en Europe. Il y avait quelque chose de spécial à propos de la GTI à l’époque (et encore aujourd’hui); tout le monde qui s’intéressait un tant soit peu aux automobiles savait que celle-ci était différente.

Mk VI
Ces lettres et chiffres romains indiquent que la nouvelle Golf/GTI (adieu le nom «Rabbit») se trouve à être la sixième génération. Diverses améliorations physiques et mécaniques ont été apportées. En termes de design, la GTI 2010 suit très étroitement l’évolution de la Golf, notamment au niveau des phares, des miroirs, des poignées, des vitres (plus épaisses), des flancs (avec ligne de relief) et du bouclier avant.

La GTI se démarque en plusieurs points, cependant. Ce que je préfère, c’est le retour des minces bandes rouges qui ornent la calandre. À l’arrière, on retrouve désormais un véritable échappement double similaire à celui de la R32 Mk IV, c’est-à-dire avec un embout de chaque côté. Entre les deux, les designers ont intégré un nouveau diffuseur. Plus haut, un aileron redessiné coiffe le hayon. Le seul élément extérieur qui me plaît plus ou moins, c’est la paire de feux antibrouillard en forme de canines (je préfère de loin les ronds!).

Fixer ce qui n’était pas brisé…
Volkswagen est reconnue pour offrir à ses clients des habitacles qui figurent parmi les mieux réussis de l’industrie. Celui de la nouvelle Golf/GTI ne fait pas exception. Alors que l’ergonomie générale est à peu près identique à ce qu’on retrouvait dans la Rabbit, la barre du design et du raffinement a été relevée. La touche qui attire le plus l’attention est sans doute le volant inspiré de la Passat CC. Voilà d’ailleurs qui en dit long sur le souci du détail et le désir d’impressionner de Volkswagen.

Encore une fois, la GTI se distingue de la Golf avec ses coutures rouges sur le volant et le pommeau du levier de vitesses, ses garnitures de chrome et d’aluminium brossé, son climatiseur automatique de série ainsi que son revêtement foncé pour les montants de toit et le plafond. De leur côté, les sièges comportent des appuis latéraux plus massifs et le tissu présente un motif unique appelé «Jacky» (autrefois «Interlagos»).

La touche qui attire le plus l’attention est sans doute le volant inspiré de la Passat CC.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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