Toutefois, il se trouve des personnes pour dire que les installations de Lansing sont le parfait exemple pour justifier les coupures. On rapporte que l'usine, qui fabrique le camion rétro SSR de Chevrolet, a ralenti sa cadence de façon démesurée. En fait, la majorité des employés ne se
présentent même pas pour travailler et GM doit quand même les payer en raison de la convention collective.
Dans l'intervalle, les politiciens cherchent des moyens d'atténuer l'effet de cette «restructuration» dans leur État respectif. Selon Reuters, la gouverneure du Michigan, Jennifer Granholm, propose que l'État consente des congés fiscaux aux compagnies. En Ohio, le gouverneur Bob Taft a recommandé un plan qui prévoit une subvention de 300 millions $ pour les deux prochaines années.
«Les récents problèmes chez Delphi Corp. et d'autres manufacturiers et fournisseurs en Ohio constituent une menace sérieuse à la vitalité économique de l'État. C'est pourquoi notre plan d'action vise directement à revitaliser l'industrie automobile en Ohio», a précisé Taft par voie de communiqué.
Du côté de Ford, la gravité de la situation est tout aussi alarmante. La maison-mère entend éliminer davantage d'emplois sur le continent, principalement parmi les cadres, dès l'an prochain. Dans une lettre envoyée aux employés, Ford a annoncé son intention de couper 4000 emplois de plus, soit 10 % de sa masse ouvrière salariée.
Au Canada, ces coupures s'ajoutent à la fermeture de l'usine d'Oakville, en Ontario, survenue l'année dernière. Ford compte aussi réduire les opérations à une autre usine de moteurs, celle-là située à Windsor, d'ici les trois prochaines années. Quelque 1100 travailleurs seraient ainsi remerciés.
Mais il semble que d'autres coupures soient attendues. «Je m'inquiète de Ford», a avoué Hargrove lors d'une conférence de presse.
Des sources bien informées dans l'industrie croient que Ford pourrait licencier davantage d'ouvriers de production. La rumeur veut que les états financiers de Ford sont encore plus désastreux que ceux de GM et que des coupures massives sont la seule solution. Tel que rapporté dans le Toronto Star, un des directeurs de l'organisme CSM Forecasting, Mike Jackson, soutient que «Ford doit considérer plusieurs facteurs avant de se restructurer et de réorganiser ses usines à travers le continent si elle espère devenir plus efficace et plus flexible, à l'instar des fabricants asiatiques.»
La seule bonne nouvelle provient de l'autre côté du Pacifique, plus
précisément de Toyota Motor Corp. Le géant nippon publiera incessamment ses prévisions pour la nouvelle année et, si ces dernières s'avèrent exactes, il pourrait très bien devancer GM à titre de numéro un mondial de l'automobile.
Le Wall Street Journal mentionne que le plan de Toyota pourrait cibler un objectif de production de 9,2 millions de véhicules en 2006, soit 11 % de plus que le total prévu en 2005. GM en a fabriqué 8,99 millions en 2004, ce qui lui a fait croire qu'elle pouvait atteindre le cap des 9,1 millions cette année.
De l'autre côté de la médaille, le seul constructeur japonais qui perd de l'argent actuellement est Mitsubishi. Les dernières semaines ont d'ailleurs été très longues. Tout d'abord, la compagnie a rapporté une perte nette record de 1,3 milliard $ pour la première moitié de 2005. Puis, Mitsubishi a révisé à la baisse ses prévisions de revenus pour l'année se terminant en mars 2006, ce qui fait qu'elle anticipe une perte nette annuelle de 2,2 milliards $.
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| L'an prochain, Ford coupera 4000 emplois de plus, soit 10 % de sa masse ouvrière salariée. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Dans l'intervalle, les politiciens cherchent des moyens d'atténuer l'effet de cette «restructuration» dans leur État respectif. Selon Reuters, la gouverneure du Michigan, Jennifer Granholm, propose que l'État consente des congés fiscaux aux compagnies. En Ohio, le gouverneur Bob Taft a recommandé un plan qui prévoit une subvention de 300 millions $ pour les deux prochaines années.
«Les récents problèmes chez Delphi Corp. et d'autres manufacturiers et fournisseurs en Ohio constituent une menace sérieuse à la vitalité économique de l'État. C'est pourquoi notre plan d'action vise directement à revitaliser l'industrie automobile en Ohio», a précisé Taft par voie de communiqué.
Du côté de Ford, la gravité de la situation est tout aussi alarmante. La maison-mère entend éliminer davantage d'emplois sur le continent, principalement parmi les cadres, dès l'an prochain. Dans une lettre envoyée aux employés, Ford a annoncé son intention de couper 4000 emplois de plus, soit 10 % de sa masse ouvrière salariée.
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| Des sources bien informées dans l'industrie croient que Ford pourrait licencier davantage d'ouvriers de production. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
Mais il semble que d'autres coupures soient attendues. «Je m'inquiète de Ford», a avoué Hargrove lors d'une conférence de presse.
Des sources bien informées dans l'industrie croient que Ford pourrait licencier davantage d'ouvriers de production. La rumeur veut que les états financiers de Ford sont encore plus désastreux que ceux de GM et que des coupures massives sont la seule solution. Tel que rapporté dans le Toronto Star, un des directeurs de l'organisme CSM Forecasting, Mike Jackson, soutient que «Ford doit considérer plusieurs facteurs avant de se restructurer et de réorganiser ses usines à travers le continent si elle espère devenir plus efficace et plus flexible, à l'instar des fabricants asiatiques.»
La seule bonne nouvelle provient de l'autre côté du Pacifique, plus
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| La seule bonne nouvelle provient de l'autre côté du Pacifique, plus précisément de Toyota Motor Corp, qui doit ajouter d'autres nouveaux modèles à sa gamme, comme le FJ Cruiser. (Photo: Toyota Canada) |
Le Wall Street Journal mentionne que le plan de Toyota pourrait cibler un objectif de production de 9,2 millions de véhicules en 2006, soit 11 % de plus que le total prévu en 2005. GM en a fabriqué 8,99 millions en 2004, ce qui lui a fait croire qu'elle pouvait atteindre le cap des 9,1 millions cette année.
De l'autre côté de la médaille, le seul constructeur japonais qui perd de l'argent actuellement est Mitsubishi. Les dernières semaines ont d'ailleurs été très longues. Tout d'abord, la compagnie a rapporté une perte nette record de 1,3 milliard $ pour la première moitié de 2005. Puis, Mitsubishi a révisé à la baisse ses prévisions de revenus pour l'année se terminant en mars 2006, ce qui fait qu'elle anticipe une perte nette annuelle de 2,2 milliards $.








